Six années de préparation avant sa création
Après six années de préparation et d’études : le Parc naturel régional du Perche est né : le 16 janvier 1998, Lionel Jospin, Premier ministre, et Dominique Voynet, ministre de l’Environnement, ont signé le décret n°9838 portant sur le classement du Parc. Le journal Le Perche avait consacré sa Une à cet événement historique.
Le 33e Parc créé en France regroupait 118 communes (78 dans l’Orne et 40 en Eure-etLoir). Le territoire concernait alors quinze cantons pour 73 600 habitants sur une superficie de 182 000 ha. Deux communes avaient refusé d’intégrer le Parc : Saint-Ouen-de-la-Cour et Le Mage.
Premier officiel à prendre la parole lors du point de presse de présentation de la naissance du Parc, à la mairie de Rémalard, Jacques Dussutour, président de l’Association d’étude : « Cet événement, c’est l’aboutissement et la concrétisation de six années d’activité intense, de persévérance dans l’effort. Nous n’avons pas perdu confiance en dépit du scepticisme de certains, peu nombreux il est vrai. »
Locomotive touristique et économique, le Parc doit devient un véritable moteur de développement. « Par-delà les vicissitudes de l’histoire, le Perche retrouve une certaine unité. » Jacques Dussutour a invité la région à une « mobilisation pour bâtir ensemble un avenir qui soit la mesure de notre riche et beau passé » .
Par arrêté préfectoral, un syndicat mixte, regroupant les représentants des communes inscrites dans le périmètre des deux départements ( Orne et Eure-et-Loir) et des deux régions (Basse-Normandie et Centre) a été créé. Ce syndicat a ensuite élu un bureau et mis en place des commissions : patrimoine, économie et développement rural, tourisme et animation culturelle.
Le budget alloué au syndicat s’élevait à 4,1 millions de francs (625 040 € contre 3,2 millions d’euros pour 2017).
« L’une des préoccupations majeures du Parc naturel régional du Perche sera d’améliorer la qualité des paysages qui fondent son identité » , avait rappelé l’Association d’étude. C’était le cas pour le bassin versant de la rivière « La Cloche » ainsi que pour les sites culturels majeurs comme l’abbaye de Thiron-Gardais, le donjon du château Saint-Jean, l’atelier filet à La Perrière…