L’abbé Marcel Ferdinand rejoint le ciel
Cette personnalité religieuse née à Nogent-le-Rotrou a consacré la majeure partie de sa vie à l’oeuvre de Dieu et au service des gens. Avec une foi intacte.
Nogent- le- Rotrou.
C’est une personnalité religieuse importante qui nous a quittés. L’abbé Marcel Ferdinand, né à Nogent-le-Rotrou en 1922, est décédé la semaine dernière. Il aura consacré près de 70 ans de son existence au service de Dieu et des gens. Parcours exemplaire
Originaire de la capitale du Perche, il a vécu dans « un patronage très disponible pour les enfants et les jeunes, expliquait-il dans le magazine Eglise en Eure-et-Loir (propos recueillis par Claire Thiercelin dans la revue diocésaine en 2009), de plus, on voyait beaucoup les grands séminaristes qui venaient s’occuper des enfants : leur enthousiasme suscitait en nous l’envie de les imiter » .
Très tôt, il est « entré au petit séminaire de Nogentle-Rotrou que Monseigneur Harscouët avait réussi à récupérer suite la séparation de l’église et de l’Etat » .
En 1949, après la guerre, il avait repris ses études et a été ordonné. Successivement vicaire à Mainvilliers, puis à Brou, professeur au petit séminaire de Nogent-le-Rotrou, cinq ans vicaire à la paroisse Saint-Aignan à Chartres et responsable de l’association Jeanne-d’Arc, vicaire à Chérisy et aumônier à l’Institut Saint-Pierre/Saint-Paul à Dreux, curé d’Anet et enfin membre de l’équipe sacerdotale de Dreux. Un parcours exemplaire pour cet homme de foi. « J’ai été un homme heureux »
Qui a eu l’honneur de recevoir soeur Emmanuelle à Chérisy. Il l’avait expliqué dans la revue diocésaine. « Une de mes paroissiennes était responsable de l’association des Amis de soeur Emmanuelle et sur ma suggestion, elle a réussi à faire la venir la religieuse pour la messe » .
Un souvenir mémorable ! « Elle a fait l’homélie avec la fougue et l’enthousiasme qu’on lui connaît ! » .
Toute sa vie, l’abbé Marcel Ferdinand l’a vécue en accord avec lui-même. « J’ai été un homme heureux et je le demeure malgré les inévitables soucis de l’âge. Merci Seigneur ! » , avait-il conclu dans l’interview. Neuf ans après, il rejoint les cieux. Apaisé.