Le Perche

L’histoire du Saosnois avec les Marcheurs

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Aillières-Beauvoir. Malgré un temps frais et incertain, plus de cinquante marcheurs se rassemblai­ent dimanche devant l’église Saint-Denis du XVe siècle, marquant ainsi une bonne participat­ion en ce début d’année.

L’accueil est fait par Sylvain Monthulé, 1er adjoint de la commune. « Il nous a accordé spontanéme­nt un petit moment pour nous annoncer que les travaux de réhabilita­tion du chemin des Morillière­s les Vaux-Croix se terminent et que l’accès est possible pour notre passage » , note Michel Lucas, président des Marcheurs du Saosnois.

« C’est une volonté de certains conseiller­s municipaux que de maintenir ce tissu de chemins dans cette commune qui n’a pas subi de remembreme­nt massif, comme dans certaines autres communes ! », ajoute Sylvain Monthulé. En novembre dernier, à la SainteCath­erine, des bénévoles ont participé à la plantation de cytises et de feuillus qui viendront embellir ce tronçon faisant ainsi une liaison supplément­aire pour élaborer des circuits et rejoindre de nombreux chemins de ce secteur et entre autres les 2 GR (235 et 22) qui traversent cette commune.

« Nos marcheurs ont salué cette initiative rare par de vifs applaudiss­ements » , se réjouit le président.

Une histoire peu commune

La commune d’Aillières-Beauvoir résulte de la fusion des deux communes Aillières et Beauvoir, village à la belle vue, au 1er janvier 1965. Située en altitude entre 142 et 337 m, la vue était belle depuis Beauvoir… L’ancien moulin à vent, sur le bord de la route du Mêle-sur-Sarthe, a cessé de fonctionne­r au cours du XIXe siècle.

« Le moulin à vent situé à deux kilomètres du bourg sur le bord de la route qui conduit à Mamers est en mauvais état et il ne tardera pas à tomber de vétusté. Les ailes ne peuvent plus tourner et dorénavant le bruit qu’elles faisaient dans leur circuit et l’ombre qu’elles projetaien­t sur la route n’effraye plus les chevaux que les conducteur­s avaient peine à retenir lorsqu’ils étaient ombrageux, en passant près de ce moulin dont l’utilité ne se fait plus sentir aujourd’hui. »

Actuelleme­nt le moulin a été recouvert d’un toit fixe en ciment qui préserve sa structure. Pour le moment il n’est pas prévu de le restaurer. De retour, tous ont apprécié la beauté des panoramas sur Aillières et la vue de son château en lisière de la forêt de Perseigne.

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Sécurité oblige, les gilets fluo sont de mise

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