Le Perche au Salon de l’agriculture
Depuis plusieurs années, l’élevage de Ceton qui regroupe cinq associés se rend au Salon de l’agriculture. Un rendez-vous important pour eux, qui permet de valoriser leur savoir-faire percheron et de côtoyer d’autres producteurs normands.
C’est toujours un moment privilégié pour les associés de l’entreprise d’élevage de volailles, EARL de la Percherie. « Une bonne vitrine »
Depuis maintenant sept ans, les cinq professionnels qui composent l’équipe ne ratent pas l’occasion de vanter et représenter le Perche à Paris, au Salon de l’agriculture. Enfin, pas tout à fait…
« Nous sommes deux à y aller » , explique Stéphanie Leveau, l’une des associés.
Sur place, entourés par d’autres producteurs normands, « nous essayons de nous faire connaître en montrant nos produits. Ce salon, c’est une bonne vitrine pour nous » .
Pendant les deux jours du week-end, « nous discutons avec les gens, l’ambiance est très conviviale. Il y a également un côté interactif, des ateliers de cuisine, des animations pour les enfants » . Abattoir de qualité
Né en 2007, l’objectif de l’EARL de la Percherie, regroupement d’associés, est de mettre en commun les savoir-faire afin d’élever, d’abattre, de conditionner et de commercialiser des volailles haut de gamme. Pintade, poule, coq au vin, poulet, rillettes et terrines…
Les produits fermiers sont commercialisés sous la marque déposée « Volaille du Mesnil » à Molay-Littry (Calvados).
« Nous avons investi dans un équipement de qualité en service depuis mars 2010, un abattoir aux normes CEE pour l’abattage de nos volailles » . 1 500 volailles par semaine
A quelques mètres de l’abattoir, le poulailler de 400 m2. « Tout est fait sur place » .
Concernant les deux équipements, l’élevage du Perche qui a rejoint « Orne Terroirs » en 2010, a également installé une énergie solaire photovoltaïque. « Nous récupérons aussi les eaux usées et les déchets de poulailler que nous remettons dans le champ afin d’éviter les apports en azote » .
Privilégiant les circuits courts et une autonomie dans le travail - « nous récupérons les céréales pour l’alimentation de nos volailles » - l’EARL de la Percherie, c’est 1 500 volailles par semaine pour leur propre ac- tivité (NDLR : il faut rajouter 600 volailles en activité complémentaire pour d’autres personnes).
« Nous essayons de nous démarquer avec une durée d’élevage comprise entre un à cent vingt jours » . Au Salon de l’agriculture de Paris, « nous ferons déguster nos rillettes et terrines » .