Le remplacement de la chaudière de l’école fait débat
La commission travaux n’ayant pas su se prononcer sur le choix du prestataire pour l’installation de la nouvelle chaudière à l’école, c’est l’ensemble des membres du conseil qui a débattu sur le sujet, mercredi dernier.
L’appel d’offres lancé il y a quelques semaines avait enregistré deux propositions de prestataires chauffagistes : l’un basé à Pleudihen sur Rance et l’autre, sur le sol vicomtois. Les coûts enregistrés pour un produit strictement similaire (chaudière Viessmann 200), n’affichaient qu’un écart de 200 € en plus sur la proposition locale (pour un total de 11 000 € environ).
Un dépassement que les membres du conseil municipal n’ont pas souhaité voter au grand regret de Jean-Louis Rucet (maire) et Jean-Loup Martin (adjoint). « Je suis tout à fait convaincu que les deux postulants sont parfaitement capables et ils nous ont répondu en respectant les mêmes lignes. La commission qui a traité l’affaire n’a pas voulu prendre de décision et je me demande pourquoi. À quoi cela sert-il alors de créer des commissions ? Je n’ai aucune préférence personnelle cependant, le si peu de différence et le fait que l’entreprise de Pleudihen sur Rance soit une PME alors que celle vicomtoise une TPE, détermine mon choix personnel. »
Bien que l’attribution des marchés s’effectue en règle générale au mieux disant pour une prestation équivalente, le maire a donc clairement affiché sa volonté de donner la préférence à l’entreprise locale : « Entreprise, qui plus est, rend déjà moult services à la collectivité vicomtoise, à n’importe quel moment de la journée et/ou de la semaine, du week-end. Des rumeurs ont circulé sur le fonctionnement de la chaudière que nous souhaitons remplacer aujourd’hui et que le prestataire local entretient mais je tiens à vous rappeler que ce n’est pas lui qui l’a installée. Il n’est donc nullement responsable de sa mauvaise installation et par effet induit, de son fonctionnement défaillant ».
Les membres du conseil n’ont pas suivi le maire, dans son réquisitoire et ont privilégié l’entreprise pleudihennaise (9 voix pour, 2 contres et une abstention).