C’était complet !
Depuis le 28 mai, le trail des Ebihens affichait complet « avec 1 000 inscrits, le maximum permis par Natura 2 000 » souligne Yvan Piguel, à l’initiative de ce trail qui connaissait dimanche sa 13e édition. Une édition particulière puisque le parcours était inversé par rapport aux précédentes éditions, et des avis partagés sur la difficulté de ce parcours se terminant par l’île des Ebihens. « Cela ne change pas grand-chose, ceux qui courent le plus vite sont devant… » rigole Fred Cantin, habitué de ce trail et qui se classera 13e.
Les bénévoles, au nombre de 180, étaient comme de tradition très motivés. Chacun à son poste a assuré son rôle. Une machine bien huilée et conviviale qui fait la renommée de cette épreuve, outre son paysage. Une convivialité contagieuse. « Ce qui est remarquable, c’est la politesse des participants, ils nous disent merci aux ravitaillements », confie une bénévole.
Claire Emberson, maire, a félicité tous les bénévoles et organisateurs. « L’avantage de ce parcours inverse c’est que les marcheurs, et nous étions une centaine, ont pu voir défiler les coureurs au Châtelet. »
Des louanges, une petite anecdote avec ce bénévole coupant par inadvertance le lacet du vainqueur de cette épreuve (Julien Guille) au lieu de l’attache de la puce électronique et quand même un regret pour les organisateurs : « Nous attendions la venue d’un jeune coureur du Népal, Sajjan Ghale, mais son visa a été refusé. Nous déplorons vraiment cette absence car sa venue était réellement espérée, ne serait-ce que pour les liens qui sont tissés avec l’association Little World Népal France que nous soutenons » souligne Yvan Piguel.