Des idées pour le théâtre Sarajevo
Ce bâtiment de 1.200 m2 intéresse Olivier Toupin. Mais il ne l’achètera que s’il peut y mener un « double projet » dont l’un consisterait à ajouter une construction neuve au site. Il lui faut aussi trouver un investisseur. Olivier Toupin n’en dira pas plus : l’un des projets n’a rien à voir avec ses activités habituelles, « il s’agit d’un lieu ouvert au public, un ’truc’ que Dinan mérite et que je veux mener parce que j’aime cette ville. Je ne pense pas qu’à mon entreprise, je souhaite participer à l’élaboration d’une ville nouvelle ». La SEM Dinan Expansion, qui gère les anciennes casernes (lire page suivante) souhaite elle aussi que « ce lieu soit ouvert au public qu’il soit porté par la collectivité ou un privé ».
Les quatre granges (450m2 chacune), envisagées surtout pour du logement l’intéresseraient-elles également ? Manifestement pas. L’entrepreneur estime cependant qu’il ne faut pas se précipiter : « Dinan a besoin de garder des réserves foncières. Si toutes les surfaces sont utilisées, on n’aura plus rien à proposer à des entreprises qui voudraient s’implanter. »
Et la barre Beaumanoir, cet immense ensemble de 117m de long que l’Architecte des bâtiments de France refuse de démolir ? Un projet immobilier serait en bonne voie, déclarait, très prudemment, le maire, Didier Lechien, il y a trois semaines.