■SAINT-JACUT-DE-LA-MER
Balade découverte, les secrets de la presqu’île de Saint-Jacut. Mardi 5 juillet, 14 h 30, à l’office de tourisme, rue de la Poste. Dans le cadre des balades découvertes, l’office de tourisme vous emmène sur les chemins de traverse de Saint-Jacut. Parler jaguen, anecdotes de marins, vous découvrirez l’histoire de cette presqu’île originale et pittoresque. Parcours adapté selon les participants. 7 km, 2 h 30. Participation libre. Gratuit. Contact : 02 96 27 71 91, contact@valdarguenon.fr Randonnée nature et patrimoine, balade vers l’archipel des Ebihens. Mercredi 6 juillet, 13 h 30, parking de la Pointe-du-Chevet. Vivifiez-vous. Dans le cadre des randonnées nature et patrimoine, l’office de tourisme propose la traversée des grèves vers l’île des Ebihens pour bénéficier d’un panorama exceptionnel. Le thème de cette sortie est la mer et le littoral. Rando de 7 km, durée 2 h 30. Gratuit. Contact et réservation : 02 96 27 71 91, contact@valdarguenon.fr, www. valdarguenon.fr
Depuis 2004, chaque année, un échange est organisé entre la Ville de Boromo au Burkina Faso et la communauté de communes Rance-Frémur, vers le Burkina pour les uns ou vers la France pour les autres.
Seule entorse à cette règle, en 2011 avec l’impossibilité pour la délégation burkinabè d’entrer en France, à cause d’un durcissement des conditions pour l’obtention de visas et en 2015.
Raymond Armange, le président de la Communauté de Communes Rance-Frémur (CCRF), ainsi que les élus communautaires ont accueilli jeudi la délégation burkinabè, et Christian Chaboussant de l’association Boromo-Rance-Frémur, leur accompagnateur pour toute la durée du séjour. Raymond Armange a précisé que des négociations sont menées afin que la compétence de coopération décentralisée soit maintenue pour la future communauté de communes, « afin de continuer ensemble à mener des actions de rapprochement et d’enrichissement partagé ».
Au commencement, une amitié
C’est en 2002 que deux lycéens du lycée Saint-Exupéry de Ouagadougou, l’un d’origine plouéraise et l’autre la fille du maire de Boromo deviennent amis. De rencontres en échanges, une proposition de partenariat arrive sur la table du conseil communautaire.
En 2004, la communauté de communes Rance-Frémur se dote de la compétence coopération décentralisée. Décision motivée par un projet de soutien à l’agrandissement d’une école à Boromo. Jérôme Wenz est alors président de la CCRF, et une petite délégation d’élus et de responsables associatifs partent pour le Burkina Faso afin d’envisager sur le terrain les différentes manières de mettre en place cette coopération.
Dans le même temps, une Junior-association de Pleslin, « génération non-stop » se crée autour d’un projet d’échanges culturels et notamment musicaux, avec des jeunes de Boromo.
La construction de l’école par des artisans locaux, se termine en 2006 grâce au versement, à étapes, d’une subvention globale de 25 000 €. D’autres projets spécifiques voient le jour avec une association locale « Boromo-Rance-Frémur » : un forage pour l’eau, des capteurs solaires pour l’électricité, des moulins à mil, mais aussi la construction d’un poulailler qui donne du travail à plusieurs jeunes habitants.
En 2009, la CCRF participe au projet de réalisation d’un centre spécialisé dans les soins pré et post-nataux, dans un village éloigné du centre de Boromo.
Un fest-noz à Boromo
Dans le même temps, la junior-association poursuit ses échanges, et en particulier avec de jeunes musiciens du centre culturel de Boromo, qui ont constitué un orchestre « Le Sama Band », une formation constituée de 7 musiciens traditionnels et modernes.
Plus tard, la réalisation d’échanges alternés entre musiciens bretons et burkinabés permettra d’organiser un fest-noz à Boromo avec la formation de musique traditionnelle Estran. Quelques créations « BurkinaBreizh » avec le Sama-Band, seront présentées au public également, lorsque l’orchestre Burkinabè reviendra en France en 2014.
Nouvelles rencontres en 2016
Cette année, la délégation est constituée d’un groupe «Noomasebre», formé de trois musiciens traditionnels Wobkiri Teme, Bapien Nébié, Djingalo Sougue, de deux instituteurs, Siaka Nébié et Ghislain Somé ainsi qu’un journaliste, Rasmané Zongo.
L’emploi du temps sera chargé pour les musiciens et instituteurs arrivés dimanche, avant un retour au pays le 13 juillet. Actuellement accueillis à l’aire naturelle du Verger à Pleslin, les Burkinabès rencontreront les enfants du centre de loisirs intercommunal et des TAP (temps d’activités périscolaires) pour des échanges et des animations dans les écoles du territoire intercommunal.
Danses, chansons, photos, d’arts plastiques, graines et plantes, langages des signes, fabrication d’instruments de percussion seront au programme. L’instituteur Gislain Somé a apporté deux toiles réalisées par les enfants de sa classe. Un premier échange avec les élèves de Grande section de l’école publique en activité périscolaire de peinture avec Philippe Beckman a déjà eu lieu et les petits Plouérais ont offert leurs créations en échange. Il en sera de même dans la quinzaine, avec les petits de Pleslin-Trigavou en activité périscolaire avec Nathalie Benoist-Bougis.