Le Petit Bleu

Marilyne Allain fait des pieds et des mains

Handballeu­se depuis 15 ans à Léhon, elle s’est mise à la course à pieds depuis quelques mois. Avec succès. Elle parle ici de ses deux discipline­s.

-

Que trouvez-vous dans le hand que vous n’avez pas dans la course à pieds ?

Ce que j’adore dans le hand, c’est l’esprit d’équipe. Cela fait des années que nous nous connaisson­s et jouons ensemble. La victoire collective est certaineme­nt encore plus belle que celle obtenue individuel­lement. À l’inverse, qu’avez-vous découvert avec la pratique de la course hors stade ?

Que cela correspond à mon esprit compétitif. J’aime aller jusqu’au bout de moi. Et me dire que si je n’ai pas tout donné, ce n’est que de ma faute. Mais on peut faire, aussi, un sport d’équipe tout en ayant cet état d’esprit ?

Oui, cela marche finalement dans les deux cas. Mais comme je vais moins pouvoir m’entraîner en hand, en raison de mon travail, j’aurai moins d’enjeu en équipe réserve. On ne visera pas la montée. Alors que notre Nationale 3 fera de la haute compétitio­n. Cela risque de me manquer. Vous êtes ailière au hand, cela aide-til pour la course ?

À ce poste on fait des allers et retours sans arrêt. Il faut être toujours la première à partir en contre-attaque. Toujours courir. Je suis certain que cela m’a aidé pour me lancer dans cette nouvelle discipline. Quel est votre plus beau souvenir en hand ?

Forcément notre victoire en Coupe de France des clubs départemen­taux en 2011 à Bercy. C’était magique. On en parle encore aujourd’hui. Et en course à pieds, même si la carrière ne fait que commencer ?

Mon premier podium à Plumaudan (*). Mais aussi la course que j’ai faite voici dix jours à Scaër. Des six heures en équipes de six. Nous avons gagné. C’était superbe et j’ai retrouvé ce sens du collectif connu avec le hand. À se taper dans la main… Ce ne sera pas facile de gagner autant de titres en running qu’avec Léhon…

Pourquoi pas. Mais cela ne fait que trois mois que je m’entraîne très sérieuseme­nt. Même si je cherche à être mesurée car j’entends parler de beaucoup de blessures. Le cross devrait pas mal me faire progresser cet hiver. On m’a dit que c’était de bons entraîneme­nts pour préparer le reste de la saison. Ne reste plus qu’à essayer à une troisième discipline ?

J’ai tenté la natation cette année aussi au CEPS de Dinan. J’ai lâché en février mais cela m’a plu. Avec le vélo en plus, pourquoi ne pas essayer un jour le triathlon !

■MARILYNE ALLAIN DIGEST

27 ans, en couple Pâtissière au Château-Richeux

(*) Depuis cet entretien réalisé la semaine dernière, Marilyne a terminé première féminine, dimanche dernier, de la course de la Ville-ès-Nonnais.

Newspapers in French

Newspapers from France