Le retour au conseil des gens du voyage
Pendant plus d’une heure, lors du conseil municipal, les élus ont débattu sur la question des nomades qui s’arrêtent régulièrement à Trélivan.
Les élus se posent la question : comment réagir face à cette future charte qui semble pérenniser le terrain du Gros Bois comme lieu de grand passage des gens du voyage ? Ils évoquent « l’inertie du conseil communautaire » à ce sujet et estiment que Trélivan a déjà donné : 16 années et la convention avec l’Etat est désormais obsolète. « C’est maintenant qu’il faut réagir ! Personne ne nous soutiendra sur ce dossier ! Si ça reste en l’état, je ne voterai pas ce projet » lance le maire. On parle de barricader les lieux, de creuser des tranchées. « La solution, c’est d’aller au conflit avec le Préfet. Mais comment attaquer le Préfet ? Déjà Dinan Communauté nous ignore. Qu’est-ce qu’on peut faire ? » continue Claude Le Borgne. Un élu lance : « On peut créer une Zad ! » « La Dico a fait traîner les choses et voilà le résultat » constate, amer, Michel Pelhatre. La discussion se clôt sur, évidemment, le devoir d’accueil des gens du voyage. Mais pas à Trélivan, faut que ça tourne !
La future Dinan Agglo
La charte communautaire de Dinan agglo épluché par les élus.
Le gros morceau de ce conseil d’après vacances a été la présentation du projet de la future charte communautaire. « Cela va nous obliger à réfléchir. C’est quelque chose de très important. Les grandes lignes sont tracées et ça va nous engager pour des années » annonce d’emblée Claude Le Borgne, maire. Suzanne Lebreton, adjointe en charge des finances et vice-présidente du conseil communautaire, a présenté les grandes lignes de ce projet. Au niveau de la représentation, Dinan aura 10 conseillers, cinq communes en auront trois, sept en auront deux (dont Trélivan), 52 en auront un. « Cela va être une petite assemblée nationale » commente le maire. « Pour que ça marche, il faudra beaucoup de communications » pense Suzanne Lebreton qui énumère les principes de base comme, par exemple le maintien d’un service public de qualité et de proximité ou la maîtrise financière et budgétaire. À ce sujet, l’élue commente : « Il va falloir uniformiser. Cela ne sera pas facile. » Un conseil du développement va être créé. « J’espère que ce ne sera pas un refuge de retraités ! Il faut des gens actifs. Ça va aller très vite » continue le maire. Puis viennent les compétences, les obligatoires, les facultatives, les optionnelles. Parmi les compétences obligatoires, il y en une qui a retenu longuement les élus : l’habitat dont l’accueil des gens du voyage fait partie.
4 760 000 € pour l’élimination des déchets de Dinan Communauté.
Claude Le Borgne a présenté le rapport d’activité du service d’élimination des déchets de Dinan Communauté et cité quelques chiffres. 1.624 tonnes de verres ont été collectées, 383 tonnes de papiers journaux, 1.134 tonnes de sacs jaunes, 266 tonnes de cartons. Concernant la déchèterie de la Lande Fleurie, il s’avère que 80 % des badges n’utilisent que 10 à 12 passages par an. En 2017, les déchets verts devraient sortir de la dite déchèterie. Le coût total du fonctionnement du service est de 4.760.000 € par an. « C’est un service qui marche pas mal mais cela n’empêche pas de trouver encore des déchets dans la nature » a commenté Claude Le Borgne.
Trois logements en accession à la propriété.
Dans le cadre du futur projet pour l’accession à la propriété, les élus avaient validé la réalisation d’une à deux opérations. Dans le cadre du Programme local de l’habitat, Dinan Communauté est chargé de la programmation du logement social. Les élus ont décidé d’inscrire trois logements dans ce programme.