Des médecins pour remplacer les gendarmes
Avant le conseil municipal, les élus ont visité l’ancienne gendarmerie afin de visualiser les lieux destinés à une toute autre affectation.
D’ici la fin de l’année, les bâtiments administratifs de l’ancienne gendarmerie vont passer de l’intercommunalité aux mains la commune pour un montant de 40.000 €. Suite au départ de la gendarmerie nationale, les bâtiments, logements, garages et terrain sont inoccupés depuis plusieurs mois.
Lors du précédent conseil municipal, les élus avaient échangé sur le devenir de ces locaux et avaient envisagé la création de deux cabinets médicaux. Le maire, Didier Miriel, avait pris rendez-vous avec Xavier Hamelin, assistant à maîtrise d’ouvrage, chargé de bâtiments à l’Adac 22 (agence départementale d’appui aux collectivités). Le représentant de l’Adac a ainsi transmis une esquisse et un avant-projet.
Les geôles cassées
Jeudi en début de soirée, l’ensemble du conseil municipal a été invité à se rendre à l’ancienne gendarmerie afin que le maire explique de visu le projet. « Les locaux administratifs font 160 m², tout comme le logement qui se situe au dessus. Deux cabinets médicaux pourraient être installés avec une salle d’attente et un accueil pour un cabinet de 21,50 m². Une séparation serait faite pour la création du deuxième cabinet de 30 m². Les anciennes geôles seraient cassées. Il faut savoir qu’il y aurait la possibilité de créer un troisième cabinet médical d’une surface comprise en 20 et 22 m². » Une idée que certains élus ont trouvée particulièrement judicieuse.
Ce projet piloté par Stéphane Trotel, maître d’oeuvre concepteur à Plélan-le-Petit est chiffré aux alentours de 40.000 € HT. Quant à l’appartement, qui nécessite uniquement un rafraîchissement, les travaux pourraient être faits en régie. Le maire indique : « Notre médecin actuelle, qui a déjà visité les lieux, est partante pour occuper un cabinet et habiter le logement. » Le coût total avec acquisition et transformation avoisinerait donc les 100.000 € HT.
Quant aux ex-logements des gendarmes, ils sont propriétés de Côtes-d’Armor Habitat.
Les élus espèrent que d’ici septembre 2017, ce projet soit devenu opérationnel, le temps que les études de faisabilité et les travaux se fassent en toute sérénité.