Ouverte le dimanche matin
Samedi, il y avait du monde devant la nouvelle médiathèque de Plouër, sur l’espace appelé à devenir une sorte d’agora. Il y avait aussi un parterre de chaises vides sur lesquelles le maire de la commune, Serge Simon, a invité les différents « porteurs » du projet à s’asseoir au fil de son discours.
Les anciens maires Jérôme Wenz et Jean-Claude Havard, l’ancien adjoint à la culture Pierre Danigo, ont ainsi été rejoints par les nombreux protagonistes du chantier, puis par l’équipe de la médiathèque désormais appelée « Le champ des mots ».
Marina Guibert, à temps plein, et Fabienne Pinsard, à mitemps, sont aidées par une quinzaine de bénévoles, ce qui permet d’offrir des plages horaires élargies et d’ouvrir le dimanche matin, jour de marché. De fait, « nous portons l’ambition que ce nouvel équipement participe à la revitalisation de notre bourg », fait savoir Serge Simon.
Il offre environ 15.000 ouvrages. Aux collections de livres, revues, livres audios, CD ou DVD, aux espaces jeunesse, ados et adultes, s’ajoutent divers services (4 postes informatique, 2 tablettes, accès Internet gratuit, écoute de musique). Enfin, la partie qui donne sur la rue permet de se détendre ou discuter autour d’un magazine, d’un journal ou d’un café. Il est aussi possible d’y projeter des films.
Depuis son ouverture le 19 juillet dernier, « Le champ des mots » a déjà attiré 180 nouveaux abonnés (sachant qu’elle en comptait déjà entre 650 et 700 selon les années). Le nouvel équipement va aussi pouvoir bénéficier aux quelque 1.300 écoliers et collégiens scolarisés à Plouër.
L’abonnement – à 6€ seulement – donne également accès aux bibliothèques de Pleslin-Trigavou, Tréméreuc et Langrolay, puisqu’elles font partie du même réseau, offrant ainsi un total de plus de 30.000 ouvrages.
La médiathèque représente un investissement d’environ 1.116.000€. La commune a bénéficié d’une aide de la DRAC (Etat) de 315.000€, 10.000€ de la communauté de communes Rance-Frémur, 4.500€ du Département. Le reste provient d’un emprunt et d’un autofinancement de 325.000€.