… et une grève à la CAT
Mardi, la CGT appelait à faire grève au sein de la CAT (Compagnie Armoricaine de transports), ce qui a entraîné des pertubations sur les lignes Tibus et les circuits scolaires. Une autre grève avait déjà eu lieu, avant l’été. Signe d’un véritable malaise ?
Johan Corduan, cégétiste secrétaire du CHSCT et membre du CE, évoque en tout cas plusieurs raisons à ce mouvement social, qui vont bien au-delà de questions de rémunération. Parmi les points sensibles, les transports à la demande en Côtes d’Armor. « Maintenant, on est déclenché deux heures avant le service alors qu’avant c’était la veille pour le lendemain. Il n’y a pas de compensation et, s’il n’y a pas de service, on est payé le tiers du temps prévu. » En découle surtout une incertitude pour les chauffeurs concernés. « Quand c’était la veille, au moins, on pouvait organiser sa journée. » Là, il faut rester disponible au cas où…
S’ajoutent, selon Johan Corduan, des arrêts supprimés, des temps de trajets trop serrés. « Cela occasionne des retards pour les usagers… et aussi des retards pour le paiement des chauffeurs à qui il manque des minutes. »
Pour le cégétiste, cette rentrée semble plus compliquée que les précédentes et se caractérise par « beaucoup d’incertitudes ». De plus, la centrale de mobilité serait « débordée » et « elle participe aussi à la grève ».
Une assemblée générale devait se tenir, mercredi 21 septembre, pour faire le point sur le mouvement.