Fin d’une époque et renouveau du centre bourg
La galerie commerciale du centre-bourg est vide : c’est la fin d’une époque. Mais le renouveau de l’activité commerciale d’Evran est en marche.
C’était une épine plantée dans le pied de Patrice Gautier et de son équipe municipale, après l’élection de mars 2014. Le processus avait été engagé avant leur victoire et apparaissait rapidement comme inéluctable. Pour s’agrandir et s’adapter aux nouvelles contraintes imposées par la clientèle, la supérette alimentaire 8-à-Huit, devait déménager à la périphérie de la commune, dans un bâtiment moderne, bâti sur un terrain permettant de créer un parking et une station-service 7/7. Les époux Quenouiller – gérants du magasin - ont installé leur nouvelle enseigne et la fréquentation est bonne, en train de prendre son rythme de croisière.
Le renouveau du centre bourg
Dès lors, après le départ de son principal pôle d’attraction, la galerie était condamnée et l’avenir des trois commerçantes encore installées sur place, était obéré. Le maire et son adjointe aux affaires économiques Julie Dupuis, ont multiplié les réunions, consulté tous les acteurs, pour trouver une solution à cette problématique. Le salon de coiffure a été recasé en face, dans la rue de la Libération. La fleuriste s’est installée, juste à côté, dans un local mitoyen du Puits sans fond. Depuis mercredi 14 septembre, la maison de la presse, a trouvé sa place, à quelques dizaines de mètres de la galerie désertée, dans les nouveaux locaux de Samuel Potdevin.
Samuel Potdevin, qui exploite le magasin multi-services – bricolage arts-ménagers - créé par son grand-père, s’est lancé dans un programme de rénovation de l’immeuble de la rue de Beaumanoir. « Nous avons pris possession d’une partie de l’espace commercial, pour agrandir le magasin et offrir un espace plus confortable pour notre clientèle. Il nous reste encore une surface à aménager où Ludovic, mon frère, va présenter une gamme d’appareils de chauffage. Les appartements, à l’étage, seront probablement disponibles à la location au début novembre. Je suis assez satisfait de cette rénovation, dans le bourg, dans cette maison où j’ai passé mon enfance. J’aurais pu aller m’installer à la périphérie, dans un local plus vaste, avec un parking. Cela aurait coûté moins cher. Mais j’y aurais un peu perdu de mon âme ! » explique encore Samuel Potdevin. Et le bourg d’Evran, aurait entamé une désertification douloureuse.