Le maire face aux questions des « anciens »
Patrick Barraux a rencontré les séniors de la ville. Une sorte de rentrée politique lors de laquelle il a pu évoquer quelques dossiers pour la ville.
C’est devant un parterre attentif d’une trentaine de personnes que le maire Patrick Barraux, accompagné de François Bouan, premier adjoint, et de Jean Guy Lohier, conseiller municipal, s’est exprimé lors d’une rencontre avec les seniors.
Économie. Patrick Barraux se réjouit du nombre de commerçants, artisans et professions libérales dans la commune, « près de 150, tous corps de métiers confondus. » Une force et une marque de dynamisme, « c’est aussi ce qui rend la zone d’activités attractive. En moins de deux ans, une dizaine d’entreprises s’est installée. Tous les terrains ont été vendus. »
Une reprise pour l’Abbaye ?
Dans le domaine du commerce, le maire a évoqué, mais sans en dévoiler les contours, un projet de reprise en cours pour l’hôtel-restaurant de l’Abbaye, en vente depuis plusieurs années.
Il a par ailleurs rappelé la nécessité de créer une lotissement du côté de Nazareth, avec un potentiel projet d’une activité touristique et ludique derrière cette même zone.
Il n’en reste pas moins que les habitants présents se sont interrogés sur le devenir des petits commerces en centre-ville.
Santé. Le maire a rappelé la livraison probable du pôle de santé en septembre 2017,
Associations. Pas moins d’une quarantaine d’associations sur la commune, « je considère le monde associatif comme primordial pour créer du lien social. Ne dit-on pas que la richesse d’une ville se mesure au nombre de ses associations. Sur ce plan, je vous laisse en tirer les conclusions qui s’imposent ».
Pré Rolland. Pour Patrick Barraux, c’est « le clou de ma satisfaction. Avec l’aménagement du Pré Rolland, des bâtiments ont été vendus grâce à la vue directe qu’ils avaient sur ce vaste espace. »
Cimetière. L’assistance a formulé de fortes réclamations sur l’entretien des deux cimetières. Le maire a répondu qu’en ce qui concerne l’abandon de tombes, le dossier est pris en charge, « mais cela demande du temps. »
Qualité de vie. Les questions fusent : pourquoi le fleurissement n’est-il pas uniforme sur l’ensemble de la commune ? En ce qui concerne l’éclairage public, seuls les carrefours et le centre-ville restent allumés ? Pourquoi pas de ralentisseurs pour les voitures ?
Éclairage coûteux
Réponses de Patrick Barraux : « Pour le fleurissement, le projet est à l’étude. Quant à l’éclairage, c’est un coût très onéreux, la facture s’élève à 170 000 €, et pour ne pas l’augmenter, je suis obligé de faire des choix qui peuvent sembler drastiques mais qui sont incontournables. »
Déviation. Dossier poussiéreux dans les tiroirs depuis au moins 50 ans. « J’en entends parler depuis que je suis toute petite et maintenant que je suis à la retraite, toujours rien de fait », a souligné une habitante.
Mais les contraintes économiques semblent avoir pris le dessus, à entendre le maire de Plancoët : « Nous avons ressorti ce lourd dossier avec l’intention de faire une simple route et pas une quatre voies, pour éviter le passage des poids lourds en centre-ville. Mais là aussi, c’est un gouffre financier, 10 à 11 millions d’euros, ce qui revient pour un tel ouvrage à 1 million d’euro du kilomètre »