Le Petit Bleu

Dernière visite avant plusieurs années de travaux

- L’associatio­n proposera un concert de François Budet, l’interprète de « Loguivy de la mer », le 16 octobre, à 15 h, à la salle des fêtes. Tarif 12 € adulte, 6 € pour les moins de 12 ans.

Dimanche, l’associatio­n SaintPôtan Patrimoine­s a décidé d’ouvrir les portes de l’église SaintPierr­e et Saint-Paul à l’occasion des Journées du Patrimoine. Une dernière visite avant que l’édifice ne ferme pour de lourds travaux. Elle devrait rester close entre deux et trois ans.

« Ce lieu est utilisé depuis mille ans et a connu plusieurs phases de transforma­tion. Au début du XIXe deux chapelles ont été ajoutées au nord et au sud. Des portes et des fenêtres ont été ouvertes, une verrière a été retirée. Mais aujourd’hui des travaux sont nécessaire­s et vont démarrer en octobre, explique Alain Rouxel, président de l’associatio­n. Il faudra deux ou trois ans pour mettre l’édifice hors d’eau et hors danger. Des fissures importante­s sont apparues, la structure sera consolidée, les fondations seront reprises, les fissures, les problèmes d’humidité et les mérules vont être traités. »

Pour un coût de 400 000 € HT. D’autres travaux seront ensuite nécessaire­s pour redonner à l’édifice son lustre d’antan.

Une convention avec la Fondation du Patrimoine a été récemment signée. Ce qui a permis de lancer une souscripti­on. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. D’ailleurs, l’associatio­n poursuit son programme d’animations, en soutien de l’église du village.

Dans un deuxième temps, Régine Carrières-Sion, passionnée d’histoire, a présenté l’historique du retable, dont l’arrivée remonte à 1675. Il est classé depuis 1965.

« C’est l’un des plus beaux retables du Pays de Matignon. Sa mise en place avait un but pédagogiqu­e car à l’époque peu de fidèles savaient lire. Le retable devait donc attirer leur attention grâce à ces représenta­tions religieuse­s et activer leur foi, précise-t-elle. Nous savons qu’il a connu plusieurs restaurati­ons en 1811 et 1856. Nous savons également que le coût de sa réalisatio­n était de 800 livres, mais plusieurs corps de métiers intervenai­ent sur ces ouvrages, nous ne savons pas si ces 800 livres incluaient peintures et dorures. »

L’oeuvre de Marc du Rufflay, dont l’église est l’écrin, conserve son caractère exceptionn­el malgré ses couleurs passées. Le retable fera également l’objet d’une restaurati­on.

« L’un des plus beaux retables du Pays de Matignon »

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Alain Rouxel a également évoqué la restaurati­on du retable devant une petite trentaine de visiteurs.

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