3 QUESTIONS… À MOÏSE TCHEMAGNON
Le prêtre de Plélan-le-Petit va quitter la paroisse, rappelé dans son pays.
1. Pourquoi allez-vous quitter la paroisse le 26 septembre ?
C’est à la demande de mon évêque au Bénin, Monseigneur Eugène-Cyril Houndekon, qui a averti Monseigneur Moutel. Il a été peiné, mais il savait que mon retour était de l’ordre du possible. Ce n’est pas nous qui disposons de venir et de partir. J’étais arrivé le 13 septembre 2013 à Dinan. J’ai été, dans un premier temps, nommé à Saint-Samson puis le 1er septembre de l’année dernière, je suis arrivé sur la paroisse de Plélan-le-Petit. J’en garderai un bon souvenir, cela a été très enrichissant et formateur pour moi. Cela m’a permis de comprendre encore mieux ma mission que j’ai pu assumer avec plaisir. J’ai appris à aimer encore plus les gens.
2. Que retiendrez-vous plus particulièrement de votre passage ?
Tout d’abord, je penserai aux personnes avec qui j’ai travaillé. Ces gens m’ont marqué par leur engagement. Les personnes m’ont donné beaucoup de joie dans une église missionnaire. C’est vrai que plus fréquemment les aînés étaient présents. Ces personnes donnent le goût de l’église toujours vivante, cela n’a pas d’âge. Quant aux jeunes, ils sont assoiffés d’une église plus joyeuse. J’ai cheminé avec les jeunes et leur dynamisme.
3. Qu’allez-vous faire au Bénin ?
Je vais à Abomey. Je suis heureux de partir comme je l’étais en venant ici. En fait, être heureux, n’est pas lié à un lieu. Je serai curé d’une paroisse doyenne. Je vais être responsable des quatre prêtres dans ma zone pastorale. Avant de partir, je dois dire aux paroissiens de Plélan-le-Petit qu’ils ne manqueront pas de prêtre, ils ne seront pas abandonnés, mais je ne sais pas encore s’il y aura un prêtre particulier. Monseigneur Moutel m’a signifié le service que j’avais rendu, je garderai de lui une image d’homme abordable, fraternel et accueillant.