Quel avenir pour le commerce ?
Francis Dault, maire, a fait part de ses différents contacts avec Marylène et Raymond Bellebon, propriétaires du seul commerce du centre-bourg.
Situé au 2, rue de l’abbaye, « Epi Service » est un muliservices qui regroupe bar, tabac, journaux, gaz et épicerie. Après 41 ans d’exercice, la famille Bellebon est désireuse de vendre les murs et fonds de leur commerce et ceci dans un délai assez proche. La fin de l’année 2016 est évoquée, mais sans aucune certitude.
Au plus offrant
Après avoir pris contact avec divers organismes (Etablissement public foncier, chambre de commerce et d’industrie (CCI), le maire a demandé à son conseil l’autorisation de prendre contact avec France Domaine pour effectuer, aux frais de la commune, un diagnostic amiante, plomb et parasites, et des sondages de pollution au droit de l’ancienne forge et de l’ancienne stationservice.
S’en suivra la rédaction d’un cahier des charges et une prise de contact avec le service des Douanes pour la reprise de l’activité tabac.
Toutes ces démarches ne seront effectives que si la commune décide de racheter le fonds de commerce et ses murs. Mais à condition aussi que les propriétaires actuels du commerce soient d’accord pour vendre leurs biens à la commune. Or, ils affirment aujourd’hui avoir déjà trouvé preneurs auprès de particuliers qui auraient signé une promesse d’achat notariée pour la reprise de leur affaire (murs et fonds de commerce). « Le prix d’achat proposé sera déterminant dans le choix de notre successeur », annonce Raymond Bellebon. Logique.
Pour sa part, la mairie aurait trouvé une Trémeuroise prête à reprendre, dans un premier temps, la gérance du commerce. Puis dans une durée limitée, fixée par la mairie, elle pourrait parla suite acquérir murs et fonds de commerce.
Attirer de nouveaux habitants.
Afin de permettre le rajeunissement de la population, « il nous est impératif de trouver des terrains permettant de nouvelles constructions et donc l’arrivée de nouveaux habitants », indique Francis Dault.
Ne reste plus que des parcelles privées inexploitées, qu’elles soient agricoles ou fonds de jardins. De plus certaines zones (celles concernées par des fouilles archéologiques) sont classées en zones soumises à des conditions particulières et subordonnées à une évolution du Plan local d’Urbanisme (PLU).
Il est donc souhaitable de reclasser ces parcelles en zones 1Aub, c’est-à-dire terrains destinés à accueillir à court ou moyen terme de l’habitat. Mais aussi avant que le PLU intercommunal n’impose de limiter l’emprise agricole. Il est donc décidé de donner autorisation au maire pour signer tout contrat, avenant ou convention concernant la modification du PLU.