En visite à Velleda
Les cliniques citoyennes accueillent les étudiants, les sensibilisent aux métiers de la santé et aux enjeux de la prévention et du dépistage.
A l’occasion de la 4e édition de la Journée régionale de l’hospitalisation privée, une classe de Terminale Bac Pro du lycée Dominique-Savio de Dinan, était en visite à Velléda. Ces 15 jeunes filles et 3 garçons se destinent au métier des services à la personne. Accompagnés de leur professeur Marie Annick Le Ny, ils ont été reçus par la directrice de la clinique, Natacha Yvard, et par Valérie Jacq, cadre de santé.
Il leur a été expliqué que la clinique Velleda, implanté dans un parc arboré de 17 hectares, constitue une équipe pluridisciplinaire composée de soignants médicaux et paramédicaux (médecins, infirmières, aides-soignantes, kinésithérapeutes, ergothérapeute, podologue, pharmaciennes, diététicienne) mais aussi de toute une partie administrative (accueil, secrétariat, conseillère en économie sociale et familiale), d’une partie restauration (cuisiniers, chef cuisinier ) sans oublier les services techniques. Au total une grande équipe d’une centaine de personnes (90 emplois en équivalent temps plein).
L’intérêt des élèves a porté sur la durée des études, leur déroulement et les possibilités de formation et d’emploi.
L’après-midi, trois ateliers étaient proposés aux élèves : les premiers gestes d’urgence, la chambre des erreurs (outil ludique d’amélioration des pratiques, de la qualité et de la sécurité des soins) et un atelier sur la bientraitance avec des jeux de rôle afin de permettre aux élèves de prendre du recul sur leurs pratiques quotidiennes auprès des patients.
Les Apéro-Conférences de Coriosolis sont reconduits cette saison. Vendredi dernier, le thème en était « l’archéologie expérimentale du combat, une science. »
Fabrice Esnault président de l’association des arts martiaux historiques européens, « la Confrérie de la Corneille », et Jeanne Bréard, guide conférencier de cette même association, ont dévoilé l’importance de l’archéologie expérimentale pour comprendre et s’initier aux techniques de combats historiques.
Ce fut l’occasion, pour les quelques participants, d’échanger avec des orateurs passionnés qui ont, en particulier, insisté sur l’importance de retrouver le geste ancien grâce aux écrits, aux dessins, aux mosaïques…
Lorsque l’on découvre une arme ancienne, cette archéologie expérimentale découvre comment ces armes étaient utilisées. Il s’appuie pour cela sur l’expérience d’experts (ferronniers, spécialistes d’arts martiaux modernes…) et sur leur propre connaissance en archéologie.
Les deux conférenciers ont également expliqué l’évolution des sports de combat, jusqu’à l’époque moderne, en remontant depuis l’Antiquité.