Les anciens de la « Coop » gardent le contact
À l’initiative de trois ex-cadres de la Coop de Broons, les anciens collaborateurs, en retraite, se sont réunis pour un repas et envisager une amicale.
Citant Emmanuel Macron lors d’un déplacement en Bretagne, en visite dans une structure coopérative – qui a dit : « Une coopérative, c’est une entreprise comme les autres, mais avec un supplément d’âme », Daniel Coulombel a accueilli 65 anciens collaborateurs de l’entreprise qu’il a quittée il y a 10 ans. Accompagné de Jean Ronsin et de Bernard Testard, eux-aussi anciens cadre, il a résolu de réunir tous les anciens collaborateurs d’une entreprise coopérative créée en 1936, qui comptait environ 90 salariés en 1967 et en affiche, en 2016, plus de 500. Les retrouvailles ont eu lieu vendredi 4 novembre, à l la Vieille Auberge, de Tréfumel.
Les présidents fondateurs : Henri Coulombel de Plouasne et Emile Lechevestrier, de Trédias, agriculteurs, ont voulu mutualiser les moyens de productions et les débouchés des récoltes, pour améliorer les revenus des producteurs et éleveurs, sur le territoire de Broons. Le développement a été maîtrisé jusqu’au début des années 80, puis s’est accéléré au fil des ans, avec la création de filiales, diversifiant les activités, dans l’élevage de porcs, de poules pondeuses et la production d’oeufs. Pour trouver des débouchés à, précisément, cette production d’oeufs, un département pâtisserie a été imaginé, avec l’usine Delmotte, qui a été revendue récemment et est devenue une PME de taille internationale.
Un management moderne, permet l’essor de l’entreprise.
La venue, en 1980, d’un directeur – Louis Eouzan – a permis la transformation de la PME en un groupe agro-alimentaire, acteur économique important dans le territoire du Pays de Dinan. Des fusions-acquisition ont été menées, par l’équipe managériale, et la Coop de Broons, fait partie maintenant du groupe d’Aucy et a acquis une stature à l’international. « Nous avons consacré des années de notre vie à cette entreprise et vécu son développement » explique Daniel Colombel. « Nous avions à coeur, à l’heure de la retraite de retrouver tous nos anciens collègues, perdus de vue » ajoute Jean Ronsin. Et le 3e larron, Bernard Testard, de préciser : « Nous ne savons pas encore sous quelle forme nous allons organiser notre amicale, mais le désir de nous réunir est fort. »