Logan : « Vieillir, cela se prépare »
Après un mois bleu particulièrement chargé en animations diverses et réussies, entretien avec l’adjointe au Bien vieillir et à l’action sociale
Quel bilan tirez-vous de cet Octobre Bleu ?
Trop concentrées sur une semaine en 2015, nous avons souhaité cette année, avec Alain Vadepied 1er adjoint, étaler les activités sur un mois, de façon plus sereine, en y faisant participer plusieurs associations. Ces animations qui concernent tous les aînés cotissois, ont connu un joli succès dans l’ensemble, si l’on excepte l’atelier pâtisserie intergénérationnel et le forum seniors actifs et passifs peu suivis. Les conférences sur les troubles de la mémoire et l’alimentation, le théâtre-débat sur la prévention des chutes ont connu un franc succès. Pourquoi ce titre le Bien Vieillir et l’action sociale ?
Car il y a de plus en plus de personnes d’un certain âge : 30 % des Cotissois ont plus de 60 ans. Et je crois beaucoup que la vieillesse, est une période de sa vie qu’il faut préparer. Il faut accepter qu’on vieillisse, que l’on perd des capacités et qu’il faut commencer à adapter son mode de vie, son environnement pour mieux vivre. Mais l’action sociale ne se limite pas aux aînés. Qu’est-ce qui vous a amené à accepter ce poste ?
A 49 ans, j’ai effectué un stage en CCAS dans le cadre d’une reconversion. Le thème portait sur la pertinence du portage de repas à domicile au profit des personnes âgées. C’est en allant chez eux que j’ai pu me rendre compte de leurs difficultés à vivre quotidiennement suite à une non-prévention de la vieillesse. De plus, cette expérience de conseillère en économie sociale et familiale sur Rennes, m’ouvrait les portes du poste d’adjointe dans le domaine. Quel bilan tirez-vous des actions menées depuis deux ans et demi maintenant ?
Je n’avais pas totalement conscience de l’ampleur de la tâche. Mais je trouve cela passionnant car il y a beaucoup de choses à faire et ne le regrette pas. Je suis issue du milieu associatif où on a l’habitude de faire. En mairie, il y a un peu plus de moyens pour mener à bien des actions dans l’intérêt général de riverains. Sur Lanvallay, on travaille en équipe ce qui facilite la mise en oeuvre des actions. La cohésion chez nous, n’est pas un vain mot ! Le fonctionnement général de l’Ehpad s’améliore, où en est-on ?
L’Ehapd est un lieu de vie, pas un lieu de soins et nous faisons tout pour que ce soit cela. C’est à l’Ehpad de s’adapter aux résidents, et non pas l’inverse ! La municipalité a engagé une réflexion sur le grand espace d’animations pour l’aménager en plusieurs parties plus réduites et mieux adaptées aux activités personnalisées. D’autre part, le joli patio arboré n’est pas assez utilisé et mériterait un aménagement plus ludique avec, pourquoi pas, un parcours faisant appel aux cinq sens, une forme de soins pour entretenir les capacités physiques et mentales : des fleurs et plantes odorantes, des couleurs, une fontaine à fraises déjà en place, des framboisiers, un jet d’eau… Vous êtes également vice-présidente du CCAS, d’autres actions en cours ?
Oui, nous avons lancé une analyse des besoins sociaux des jeunes de 11 à 18 ans avec l’aide d’un stagiaire en Master 2 Jeunesse, sur le thème Politique et prise en charge. D’autre part, ce qui me tient vraiment à coeur, c’est un réseau de visiteurs à domicile, opération sous l’appellation ’Voisins Bienveillants’qui démarre, avec cinq volontaires pour l’heure.