4 QUESTIONS À ARNAUD CARRÉ
1. Le Quiou ambitionne de devenir un village où il fait bon vivre. Allez-vous faire encore des travaux d’aménagement du centre-bourg ?
Non. Nous avons déjà fait beaucoup et les objectifs ont été atteints : la circulation automobile a été ralentie, les voies douces permettent d’aller du centre de la petite enfance au nord, jusqu’à l’ancienne gare et la voie verte, au sud, via le centre-bourg, en toute sécurité, pour les enfants et les anciens.
2. En matière de rénovation du patrimoine qu’est-il prévu ?
Notre école et notre église ont besoin d’être rénovées pour préserver ces bâtiments qui ont marqué l’histoire de la commune. Nous devons faire avec nos moyens, compte-tenu de la baisse des dotations d’Etat. Pour l’école nous sommes en train de consulter pour chiffrer les besoins. Pour l’église, via la Fondation du Patrimoine, nous allons lancer une souscription publique, car les besoins sont conséquents.
3. Et du côté du tourisme qu’en est-il ?
La voie verte témoigne du passé ferroviaire de la commune. Autour de l’ancienne gare – qui a été essentielle pour le développement économique de la commune, avec l’exploitation de la pierre des Faluns – le conseil départemental va entreprendre la restauration d’un hangar, d’une cinquantaine de mètres carrés, au bord de la voie verte, actuellement caché par des broussailles. Il permettra aux randonneurs de pique-niquer à l’abri si nécessaire et accueillera des expositions temporaires. Le projet est à l’étude.
4. Au Quiou, l’hommage aux morts pour la France est incontournable. Allez-vous donner une place spécifique à la commémoration du 11 novembre ?
Un constat s’impose : on ne peut plus organiser plusieurs cérémonies du souvenir dans l’année, faute de participation des habitants. Nous allons probablement rendre hommage à tous les morts, de toutes les guerres, le 11 novembre chaque année. Pour 2016, après une cérémonie religieuse à l’église à 10 h 15, nous allons déposer une gerbe au monument aux morts. Encadrés par leurs instituteurs, les enfants de l’école égrèneront les noms des morts pour la France, suivi d’une Marseillaise, chantée en choeur. J’espère que la population viendra en nombre. Après, nous amenons en car, les anciens de la commune, à Cardroc, pour le repas du CCAS et une après-midi de détente.