« Avant, c’étaient des mouroirs »
D’après le Léhonnais Henri Faucheur, c’est Roger Esnault, ancien maire de Bobital, qui avait trouvé l’ancien hôtel de la Poste pour y implanter la maison de retraite. « En 1947, il est élu conseiller municipal à Dinan. La même année, ce militant CGT est élu administrateur départemental de la sécurité sociale mais aussi administrateur de l’Hôpital général et de l’Hôpital psychiatrique. La situation de nos anciens qui ne pouvaient pas être pris en charge par leur famille, se limitait à de grands dortoirs, pour ne pas dire mouroirs, aussi bien à l’hospice de l’Hôpital, qu’aux petites soeurs des pauvres et qu’à l’Hôpital psychiatrique. Roger Esnault fut mandaté pour trouver un bâtiment afin d’y installer une maison de retraite. » dont certains en situation de handicap. Seuls, les résidents (qui ont bien sûr leur propre salle de restauration au quotidien) peuvent y faire venir des membres de leur famille et le menu est unique. » Et plutôt traditionnel ! Mais l’Ehpad s’adaptera au fil du temps avec des clients futurs qui auront peut- être davantage voyagé, diversifié leurs goûts et voudront un peu plus d’exotisme.
Du portage de repas
Autre intérêt de ce foyer-restaurant : « Cela crée une effervescence dans l’ehpad, les jeudi et dimanche, il y a des voitures garées partout ! »
Cette année, la cuisine de
l’ehpad est au maximum de ses capacités (200 repas pour les résidents, le personnel, etc.) puisqu’elle a recréé un service de portage de repas à domicile rapidement monté de 30 à 70 repas. Un dispositif de plus pour aider au maintien à domicile en ces temps où l’ehpad d’une capacité de 60 places reçoit une nouvelle demande d’hébergement chaque jour ! Ce qui fait une liste d’attente de plusieurs centaines de noms ! « Mais c’est le cas de tous les établissements et notre liste est probablement commune à plusieurs autres ehpad » , précise Liliane Flaud.