Salon du livre à Pluduno

Dimanche 20 novembre, l’association Culture et Loisirs de Pluduno organise son 7e salon du livre. Les auteurs dédicaceront leurs ouvrages de 10h à 18h, à la salle polyvalente. Entrée gratuite.

reconnaît-elle. Passionnée de cultures anciennes, Liliane s’installe à Tahiti avec ses quatre fils et Eugène, son époux. Elle participe activement au « Ma’ohi club » créé par ce dernier pour revaloriser la culture ancestrale dans les districts de Tahiti. Malgré un divorce en 1967, Liliane reste à Tahiti jusqu’en 1983 et devient chef du personnel d’une compagnie d’aviation locale. De retour en France, elle s’installe dans sa petite maison de Bobital. En décembre 2011, elle perd son fils Jean-Marc Pembrun, ethnologue, anthropologue, directeur du Musée de Tahiti et des îles, écrivain. Liliane se réfugie dans la poésie. Tous les 12 de chaque mois, elle écrit un poème pour son fils décédé.

Les recueils de poésies de Liliane.

Sur son ordinateur, Liliane continue à écrire des poèmes. Ce sont ses souvenirs qui sont ainsi mis en vers libres. Elle écrit sa vie, la nature, l’amour. En 2012, sort un premier recueil : « Des mots, des maux, des sentiments. » En 2014, ce sont « Les bavar- dages de Peyronnel. » Liliane Peyronnel-Bavou a intitulé son troisième recueil : « Butinages. » « On y trouve un peu de tout. On y parle de la bataille de Solférino que mon arrière-grand-père a connue, de la guerre 14-18, des amours, de mon fils Jean-Marc évidemment » raconte la poétesse. Dans chacun de ses recueils, il y a des textes sur son fils décédé. « C’est une excellente thérapie. Cela m’a permis d’évacuer, de sortir de qu’il y avait en moi », continue-t-elle. Dans cet ouvrage, Liliane dévoile tout son humanisme, ses passions. Ce recueil se butine. On va de poèmes en poèmes, de vers en vers. On se laisse aller sans se lasser dans cette débauche de beautés écrites. « Nous parlerons du vent/Des mois et des saisons/ Des idées qui souvent/Viennent à nous sans raison »