Des hommages et du public aux cérémonies
Cette année, les commémorations du 11 novembre ont permis d’honorer deux « oubliés » sur les monuments aux morts, à Fréhel et Notre-Dame-du-Guildo.
Cette année les cérémonies du 11 novembre ont été particulièrement suivies à Fréhel, Plévenon et Saint-Cast. À Fréhel, comme au Guildo, les commémorations ont été l’occasion de réparer un oubli. Les noms de deux hommes, morts pour la France au cours du premier conflit mondial - Alexis Sorgnard et Pierre-Marie Rouault - ne figu- raient pas sur les monuments aux morts de leur commune respective. C’est désormais fait. Chaque commune a rendu de vibrants hommages à ces deux hommes, devant une centaine de personnes à Fréhel et une soixantaine au Guildo.
À Fréhel, outre le rappel de la vie du jeune mousse, Alexis Sorgnard, dont le navire a été torpil- lé par un sous-marin allemand, Louise Charlery de la Masselière, 16 ans, a lu un texte extrait du journal de son arrière- grandmère, Alice Durand, 15 ans en 1918.
Ce texte relate la journée du 11 novembre 1918, au cours de laquelle, après avoir appris la signature de l’armistice, Alice se rend à vélo jusqu’à Erquy. Elle raconte les scènes de liesse et de recueillement. C’est elle qui a appris la bonne nouvelle à Plurien.
« Aux personnes que je trouve sur la route j’apprends la victoire avec fierté et plus tard aux habitants de Plurien qui ignorent encore tout » , écrivait Alice.
Un hommage a été également rendu à Bruno Richeux, ancien parachutiste, originaire de Plévenon, décoré de la Croix du Combattant le 23 octobre dernier à l’hôtel national des Invalides à Paris. Il a par ailleurs reçu la médaille au titre de Reconnaissance de la Nation. Ancien combattant du Liban, Bruno Richeux, né en 1964, est un rescapé du poste militaire de l’hôtel du « Drakkar » à Beyrouth, lors de l’attentat survenu le 23 octobre 1983, qui faisait 58 morts au sein du 1er régiment de chasseurs parachutistes, basé à Pau.