Le Petit Bleu

Daniel Besret, un artiste passionné d’arabesques

- Cindy GIRAUD (CLP) Daniel Besrest, Saint-Jean, 22 550 Hénanbihen.

C’est sur un point culminant de la commune d’Hénanbihen, dans le petit village de Saint-Jean, que Daniel Besrest, artiste amateur, pratique avec un certain talent l’art des arabesques.

Retraité de la mécanique de plaisance et de l’aviation, Daniel est l’un des rares à travailler les arabesques en contre-plaqué. Moulin à vent, lampes de chevet, charrettes, porte-bouteilles, mais aussi cadres photo, les idées se sont succédé. À tel point que Daniel a installé un petit musée dans l’une des pièces de sa maison.

Et ses talents ne se limitent pas aux arabesques puisque l’artiste - touche à tout pratique également la peinture. Acrylique, huile, mais aussi fusain et pastels sont ainsi dans ses cordes ! Au pinceau ou au couteau, Daniel croque paysages et animaux du quotidien.

« Je compte m’attaquer à une nouvelle Tour Eiffel, d’une hauteur de 2 m 50 »

« J’ai toujours aimé le dessin, mais mon intérêt pour les arabesques me vient d’un ami d’origine arabe qui réalisait de très belles choses. Je m’y suis mis après la naissance de mon premier fils. Mon épouse travaillai­t à l’hôpital, alors pendant les gardes du dimanche, ça me passait le temps », explique Daniel, 70 ans, pour qui les arabesques sont devenues une véritable passion. À tel point qu’il a fini par se lancer dans la réalisatio­n d’une Tour Eiffel de 90 cm de haut. « J’y ai consacré pas moins de 2000 heures de travail et deux ans et demi. Sans compter la réalisatio­n des plans et les dessins. »

Un art qui nécessite patience et minutie car tout doit être à l’échelle et s’emboîter parfaiteme­nt. Des qualités que l’homme possède depuis bien longtemps et qu’il tient pour beaucoup de sa vie profession­nelle.

« Après avoir travaillé dans la mécanique de plaisance, j’ai été licencié. Mais on m’a proposé de travailler comme mécanicien sur les moteurs d’avions. Je n’y connaissai­s pourtant rien. J’ai repris les livres, ça a été dur car à 45 ans, ce n’est plus comme à 20 ! Mais après un an de formation, j’ai débuté un nouveau métier. J’ai beaucoup voyagé ».

Si aujourd’hui Daniel ne participe plus aux exposition­s artistique­s qu’il a souvent fréquentée­s, il est toutefois possible de découvrir ses créations sur demande. L’artiste, autodidact­e, ouvrira volontiers son atelier aux enfants des écoles ou aux touristes. Histoire de découvrir le travail d’horlogerie que Daniel exécute armé d’une petite lame et de limes.

« Je compte m’attaquer à une nouvelle Tour Eiffel, d’une hauteur de 2 m 50, pour le jardin, ajoute Daniel, qui se dit casanier. L’hiver, j’aime peindre, durant la belle saison, je m’occupe au jardin. Je vais aussi jouer aux boules. »

Sans oublier la photograph­ie, à laquelle l’homme se livre aussi à temps perdu, avec une petite prédilecti­on pour les couchers de soleil.

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Daniel Besret est passionné d’arabesques depuis près de 50 ans.

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