7 QUESTIONS À JOSÉ PINTO
Né au Portugal et âgé de 47 ans, en cours de naturalisation, José Pinto conseiller municipal, gère en équipe les finances communales, avant d’en obtenir le titre, et s’investit pleinement pour la commune. Auto-bilan de cet homme discret mais efficace…
1. Quel parcours depuis votre arrivée en France ?
Je suis arrivé en région parisienne à l’âge de trois ans et demi, en 1972, avec mes parents qui fuyaient le Portugal natal. Après des études en comptabilité et l’obtention d’un BTS, j’ai débuté une carrière à Neuilly-sur-Seine dans un restaurant gastronomique, puis au sein de la chaîne Accor, comme responsable de la comptabilité, de l’économat et du bar de l’hôtel Mercure. J’étais alors le numéro 2. En décembre 2008, j’ai débarqué avec ma famille à Lanvallay, ma femme étant originaire de Plorec-sur-Arguenon. J’ai été embauché comme assistant RH à Dinan-habitat où je suis toujours.
2. Comment avez-vous rejoint l’équipe municipale en poste ?
Connaissant Alain Vadepied (1er adjoint) via les parents d’élèves et voisin de Régine Mahé (adjointe à l’Enfance), j’ai assisté à une réunion de l’équipe municipale actuelle avant les élections de 2014. En écoutant leur programme, je me suis retrouvé dans ce que je pensais et ce que je souhaitais pour aider au fonctionnement de la commune. Le programme était très pertinent et collait parfaitement à mes idées. Puis nous avons été élus…
3. Pas de regrets depuis ?
Bien au contraire, je souhaite donner de ma personne à ce village de 4 000 âmes, m’impliquer dans cette activité citoyenne, comme un juste retour pour l’accueil du pays à ma famille depuis notre arrivée en France. Avec le recul, ce poste d’élu permet d’être investi et de mieux-être au fait de la vie communale. En outre, l’esprit d’équipe perdure parmi les 27 membres de la liste initiale qui sont toujours présents, et toutes les décisions se prennent de façon collégiale. On essaie toujours d’aller à plusieurs sur le terrain, c’est ce qui fait notre force. Je suis tombé amoureux de Lanvallay, ce village où de nombreux commerces de proximité perdurent.
4. Des surprises depuis l’élection ?
Oui au début, car on ne s’attendait pas à l’importance et à la profondeur des dossiers à traiter tout de suite : la réorganisation du travail à l’Ehpad, la mise en place des TAP à l’école, la gestion du Comice agricole sur la commune en 2014. C’est cette dernière manifestation d’envergure qui nous a tout de suite mis sur les rails. Notez qu’en deux ans et demi, la quasitotalité de notre programme est réalisée ou lancée. Cela va nous permettre d’être un peu plus sereins pour la 2e moitié de la mandature.
5. Quelles fonctions exactes occupez-vous à ce jour ?
Je suis élu à la commission des finances donc, celle des menus, mais aussi de la voirie-réseaux et de la jeunesse. Dans l’attente de ma naturalisation, je vise le poste de délégué aux finances, suite au dernier remaniement des fonctions de chacun. En outre, je suis pour l’heure trésorier de l’association les Saveurs du Poudouvre, qui met en relation les collectivités locales et les producteurs locaux de légumes, de viande, de fromage et d’oeufs dans un principe de circuits courts.
6. Quid de l’avenir ?
Si l’équipe venait à se représenter, avec toujours cette osmose et un autre vrai programme constructif porté sur l’avenir pour les générations futures, je me représenterai. Mais il est bien trop tôt pour y penser.
7. Bien que sociable, vous êtes d’un tempérament plutôt discret ?
L’esprit d’équipe, le partage et l’entraide font partie de ma nature et de mon éducation. Je suis quelqu’un qui n’aime pas trop se mettre en avant. Je suis plutôt un travailleur de l’ombre, comme il en faut dans toutes les équipes…