Le Petit Bleu

Le Courtil fait des vagues

Le Courtil des senteurs appelé aussi la Roseraie fait des vagues. Surtout son bassin. des « Amis du courtil des senteurs » ont décidé de tirer la sonnette d’alarme.

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Créé par l’ancien maire Louis Martin, en 1990, le Courtil des senteurs fut longtemps une référence. On venait de loin pour visiter le chemin d’histoire par ces roses qui ont parcouru le monde et rencontré tant d’hommes célèbres. Aujourd’hui les roses sont toujours là mais il est vrai que le beau bassin avec ses cascades et jets d’eau n’a plus la splendeur d’autrefois et pour cause : le bassin est à sec, il y a des fuites, des margelles sont descellées.

Alors des « Amis du courtil des senteurs » ont décidé de tirer la sonnette d’alarme. En fait, ce sont les élus de l’opposition qui veulent pointer du doigt cet état de fait. Ils ont organisé une réunion à laquelle ont participé plusieurs élus (Philippe Landuré, Michel Mousseaux, adjoint chargé des travaux) ; à la tribune Serge Buet, Antoine Deguen, élus de l’opposition et Louis Martin. Dans la salle, Albert Cattania, ancien adjoint aux travaux du temps de la création de la Roseraie.

« Des agents sont censés s’occuper des jardins. Ils doivent s’occuper des jardins et non pas être occupés à d’autres tâches » estimait Brigitte Marcq Collin. Michel Mousseaux a répliqué : « Ce sont des employés communaux. Oui, ils sont polyvalent­s. Ils sont employés au service de la commune. » Ce point réglé, tout le monde était d’accord sur le mauvais état du bassin, principal objet des récriminat­ions.

Michel Mousseaux a rappelé qu’une commission s’était déjà penchée sur le problème, qu’un expert était déjà passé sur les lieux expliquant que techniquem­ent les travaux étaient faisables. C’est une histoire complexe (pour un profane) de tuyauterie­s, d’étanchéité. « La commission doit se réunir de nouveau début janvier » annonce l’adjoint aux travaux. Le sage Albert Cattania propose alors une méthodolog­ie : « Il faut d’abord déterminer les travaux à effectuer, prendre contact avec les entreprise­s et alors fixer un calendrier en tenant compte des saisons. » Voilà, ce n’est pas compliqué. Le Courtil des senteurs devrait retrouver sa splendeur l’année prochaine.

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Une douzaine de personnes dont nombre d’élus a participé au débat sur l’état de santé du Courtil des senteurs.

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