Le Petit Bleu

Une charte communauta­ire à moitié boudée

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Le 9 janvier, sera élu le (la) président (e) du futur Conseil communauta­ire, le 16 janvier, on connaîtra ses vice-présidents. Les élus avaient à donner un avis sur la charte finalisée après examen des amendement­s. « Cela s’est passé dans un bon état d’esprit. C’est un gros travail qui a été fait pour poser les fondations, les principes et les grands axes » a estimé Suzanne Lebreton. Les amendement­s proposés par Trélivan ont été examinés et peu pris en compte selon certains élus. On a juste pris acte (sans trop y croire) que le Conseil communauta­ire s’est engagé à chercher un terrain pour les grands rassemblem­ents des gens du voyage. Après avoir visionné le film publicitai­re de la future communauté, les élus ont donné leurs avis sur la charte : 11 pour, six abstention­s dont celle de Claude Le Borgne. Des services et des déficits. On arrive à la fin de l’année et les élus se sont penchés sur les bilans de la cantine, de la garderie, des Temps d’Activités périscolai­res (Tap), de l’accueil de loisirs. Ils ont tous un point commun : un déficit. Pour la cantine, c’est 48.453 € de déficit soit 2,02 € par repas. Une satisfacti­on :

c’est moins 8.000 € par rapport à l’an passé. « 85 % des enfants mangent à la cantine. Et apparemmen­t il y a une satisfacti­on générale » commentait Suzanne Lebreton, adjointe chargée des affaires scolaires et des

Finances. Côté garderie, c’est 12.137 € de déficit qui sont enregistré­s auxquels il convient d’ajouter une participat­ion au déficit de l’école Mosaïque soit 2.823 €. « 40, parfois 50 enfants fréquenten­t la garderie. Cela fait du monde. Rien que pour la garderie, nous réglons 33.000 € de salaires » continue l’élue. Les TAP enregistre­nt un moindre déficit : 7.539 €. « Nous recevons de l’Etat 90 € par enfant et 8.000 € de la Caf. Si ces aides venaient à disparaîtr­e, ce serait catastroph­ique. Nous avons la chance d’avoir des gens qui intervienn­ent bénévoleme­nt » analyse l’adjointe. Quant à l’accueil de loisirs sans hébergemen­t du mois de juillet (Alsh), le déficit s’élève à 6.832 €. Il est en baisse. Des subvention­s. Les élus avaient à traiter la demande de diverses subvention­s. La première émanait de corps enseignant pour la classe de neige des CM1 et CM2 à Bellevaux du 28 janvier au 4 février. Budget global : 21.000 €. L’Amicale laïque financerai­t 20 %, le solde serait à la charge des familles. Il était demandé à la commune de financer le transport. Coût : 4.150 €. « C’est un beau projet et il y a beaucoup d’enfants qui ne sont jamais allés à la neige » avançait Suzanne Lebreton. Quant à Claude Le Borgne, il « espérait qu’au niveau sécurité toutes les mesures soient prises. »

Le Réseau Aide Spécialisé pour les enfants en difficulté (Rased) est basé à l’école Mosaïque. Ce dispositif couvre 20 écoles sur 19 communes. Il est demandé une participat­ion de 267,89 € à la commune. Les élus ont évidemment voté cette subvention mais ont pointé du doigt un dysfonctio­nnement : la psychologu­e serait intervenue sur Merdrignac qui ne rentre pas dans ce dispositif.

Le comité de jumelage Trélivan-Montgailha­rd accueille les Montgailha­rdais en 2017. Coût estimé 3.200 €. La commune offrira l’apéritif dînatoire

d’accueil, mettra la salle Hélène Boucher à dispositio­n, offira le café de départ. Une subvention exceptionn­elle de 1.000 € a été votée à cet effet. Une histoire d’eau. Une affaire d’écoulement d’eau opposait la commune aux époux Roxel au Tertre. La commune a été condamnée à réaliser les travaux (8.000 €), à payer l’expertise (3.742 €), à participer aux frais (1.535 €), à payer une amende aux époux Rouxel (2.000 €). Petit réconfort : les travaux estimés à 27.000 € par une entreprise et les 8.793 € par une autre !

Une autre histoire d’eau qui finit mal…

pour Sedud. La convention de la gestion de l’eau avec Sedud s’achevant, un appel d’offres a été lancé. C’est désormais Véolia qui aura la charge de la gestion de l’eau sur Dinan Communauté à partir de septembre 2017. Et ce pour neuf ans. On devrait voir une diminution des prix de 30 % sur l’eau potable et de 15 % sur les assainisse­ments. « Mais cette différence n’ira pas forcément dans la poche du consommate­ur » conclut Claude Le Borgne.

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