Le Petit Bleu

Un rendez-vous « auquel on tient »

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Le tour de Rance vintage est-t-il insuffisam­ment soutenu par les collectivi­tés locales ? En tout cas, ce n’est pas la raison invoquée par les organisate­urs. « On avait l’accord de la Région et du Départemen­t, mais pas encore de chiffres », indiquent-ils.

Quant à l’aide de la Ville de Dinan, elle n’était pas déterminan­te puisqu’elle se monte à 800€. A comparer aux 500€ versés l’an dernier. Ce n’est pas énorme… « C’est vrai mais on avait prévu de monter doucement en puissance, indique Mathieu Jouneau, adjoint dinannais en charge des sports et de la vie associativ­e. Et il faut savoir qu’à l’heure actuelle, on met surtout l’accent sur les subvention­s de fonctionne­ment, qui permettent aux clubs de vivre toute l’année. On commence à dissocier progressiv­ement les choses et à verser des aides pour les événements organisés par les associatio­ns dinannaise­s. Mais cela n’en concerne qu’une dizaine pour l’instant. »

A défaut de subvention, l’aide de la Ville se traduit le plus souvent par la mise à dispositio­n d’espaces publics ou de salles, de barrières de sécurité et de personnel. Pour le Tour de Rance vintage comme pour d’autres.

C’est un événement « auquel on tient » et « qui colle parfaiteme­nt à Dinan », ajoute Mathieu Jouneau, séduit par son côté original et festif. L’élu avoue avoir été surpris par l’annulation. « Je suis déçu bien sûr qu’il n’y ait pas d’édition 2017. Mais c’est le choix des organisate­urs, il faut le respecter. Ils ont joué la carte de la prudence, on ne peut pas leur en faire le reproche. »

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(photo archives 2015)

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