Des zones constructibles limitées
Ils étaient une trentaine de Trélivannais venus à cette réunion publique sur le Plan Local d’Urbanisme. Parmi eux nombreux étaient ceux qui étaient venus pour voir si leur propriété était impactée par ce PLU, tel ce couple du Tertre, inquiet de voir leur maison en rouge sur le plan. Fausse alerte, cela signifiait seulement qu’il aurait la possibilité d’extension mais pas de nouvelles constructions.
En préambule, Claude Le Borgne, maire, a pris le soin de rappeler « que la loi, c’est la loi et que la municipalité se devait de l’appliquer. » L’édile a ensuite expliqué le pourquoi de cette réunion publique : « Nous sommes là pour vous informer, pour recueillir vos doutes, vos remarques » explique-t’il. Après avoir tracé l’historique de nouveau PLU, Claude Le Borgne a énuméré les contraintes de la commune : la retenue d’eau de l’étang du Val et l’aérodrome. Concernant ce dernier point, l’élu ajoute : « L’aérodrome bloque certaines surfaces de la commune mais c’est peutêtre aussi un avantage : nous sommes les seuls à en avoir un. » Claude le Borgne rappelle les avantages de Trélivan : son bourg, ses commerces, son école, ses services médicaux et autres, avant de conclure : « Nous sommes restreints à 30 logements par ha. Il va falloir monter. C’est une révolution drastique. Nos zones constructibles sont désormais limitées au bourg, aux quartiers de la Barrière, la Douettée, Linache. Tout le reste doit être considéré en zone agricole. »
Les deux techniciens du bureau d’étude Quarta sont ensuite entrés dans les détails de ce nouveau Plan Local d’Urbanisme expliquant les tenants et aboutissants sur Trélivan.