Caulnes va enfin être déviée
Une route attendue depuis plus de 40 ans
Un serpent de mer depuis 40 ans, mais qui ne jouera bientôt plus l’Arlésienne. Très attendue, la déviation de Caulnes devrait être mise en service à la fin de l’année 2019. Les travaux vont en tout cas démarrer dans les semaines à venir, « par les quatre ponts à réaliser », précise le conseiller départemental du canton et maire de Plumaugat, Mickaël Chevalier.
Un giratoire et un échangeur
« La voie de contournement » , comme la nomme, terme officiel, le maire de Caulnes, Jean- Louis Chalois, sera une route à deux voies, donc limitée à 90 km/h maxi. Un tronçon d’une longueur de 5 km tracé au nord-ouest de la commune, sans bretelle d’entrée ni de sortie entre ses deux extrémités. Qui partira, côté Dinan, d’un giratoire (à réaliser) à La Ville Gatte (environ 500 mètres en amont du lycée agricole, un peu avant l’entrée d’agglomération). Et qui arrivera, après avoir contourné le Bois de la Haie, à un échangeur (à construire) à Kergoët au-dessus de la RN 12 (axe Saint-Brieuc - Rennes), au niveau du nouveau garage et aire de service de l’entreprise Galivel.
Depuis cet échangeur, on pourra prendre la direction de Saint-Brieuc par la RN12. L’ac- cès vers Rennes par la même RN 12 se fera par une bretelle d’accès à réaliser à hauteur d’une ancienne station-service aujourd’hui démantelée, en ayant d’abord emprunté l’actuelle route parallèle à la voie express. Et c’est cette même route parallèle, à moins de continuer à passer dans Caulnes, que les automobilistes se dirigeant vers Ploërmel et Vannes utiliseront jusqu’au bourg de SaintJouan de l’Isle pour reprendre la route de Saint-Méen-le-Grand.
Car s’il était à l’origine question d’une déviation de Caulnes - Saint-Jouan, aucun tracé, malgré trois hypothèses initiales, n’a encore été validé par les élus de Saint-Jouan. Mais ils y travaillent. Ce qui bute ? « Une emprise foncière importante, la présence d’exploitations agricoles et la volonté légitime des agriculteurs d’obtenir des garanties de compensation », explique Mickaël Chevalier.
« Mais il est certain que ça devra être la prochaine étape », précise-t-il aussi. Ne reste plus qu’à espérer que cette deuxième partie ne sera pas aussi longue à se dessiner que la première. Ceux qui utilisent fréquemment cet axe majeur entre le nord et le sud de la Bretagne ne le comprendraient pas.