Les contrôles routiers ne sont pas le coeur du métier
« Vous feriez mieux d’arrêter les délinquants au lieu de nous embêter sur la route. » Une phrase que les gendarmes ont l’habitude d’entendre mais qu’ils estiment en décalage avec la réalité. « Le contrôle routier est une très faible partie de notre activité. Globalement, il est demandé aux patrouilles d’en effectuer une heure par jour en différents lieux cela en plus des opérations spécifiques qui peuvent être organisées par ailleurs » , explique Brice Gonneville du service des personnes et aux biens. D’ailleurs, les contrôles routiers répondent souvent à des demandes de maires et de riverains agacés de voir des automobilistes rouler vite à certains endroits. Mais aujourd’hui les mauvais comportements relèveraient davantage des distances de sécurité non respectées et du téléphone au volant.
Pour les contrôles d’alcoolé- mie, quelques chiffres à ne pas oublier : à 0,40mg par litres d’air expiré, le délit est constitué : c’est l’immobilisation du véhicule, la rétention du permis de conduire et 6 point en moins.
Les gendarmes s’occupent aussi de mises en fourrière mais assurent éviter ce dispositif coûteux pour l’automobiliste et qui est déclenché lors d’un stationnement abusif de plus de 7 jours : « Nous appelons les propriétaires afin qu’ils fassent le nécessaire. Si ce n’est pas le cas, leur voiture est prise en charge par la fourrière, ce qui leur coûtera de 100 à 120€ en moyenne plus les frais de gardiennage, l’amende, etc. Depuis septembre dernier, nous avons procédé à 23 mises en fourrières dont l’une s’est conclue par la mise sous statut d’épave », indique Mickaël Peuziat, référent routier.