Al Capone et Glenmor ?
Le poète chanteur breton, va côtoyer la fine fleur du banditisme mondial. Quelle mouche a piqué Picajo ?
D’aucuns pourraient imaginer que dans sa résidence artistique evrannaise, Picajo, se laisse aller à une douce nonchalance. Il n’en est rien ! En effet, depuis quelque temps, l’artiste peintre graffeur- rock- punk travaille d’arrache-pied à sa prochaine exposition, qui portera le titre de « Glenmor et les 40 voleurs » . Elle se tiendra, tout l’été, dans plusieurs lieux culturels de Dinan, comme par exemple « Le Labo » ou le restaurant « La Goulue » dans le quartier des casernes.
Un barde et des bandits
Picajo, « breton de corps et
d’esprit » , a résolu de rendre hommage à Glenmor – Emile Le Scanff pour l’état civil - né le 25 juin 1931 à Maël-Carhaix et mort le 18 juin 1996 à Quimperlé. Pour les jeunes générations, il faut préciser que Glenmor était un auteur, compositeur, interprète, écrivain et poète, de langue française et bretonne, très engagé dans la défense de l’identité et de la culture bretonne. Picajo a imaginé de juxtaposer au monumental portrait du « barde breton » des études et des toiles représentant un aréopage de bandits, flamboyants ou sombres, d’honneur ou pitoyables, suivant d’où l’on se place pour les regarder. Pourquoi cette curieuse association de malfaiteurs, avec un artiste rebelle s’il en fut ? Picajo préfère renvoyer les visiteurs curieux aux textes qu’il a rédigés d’une écriture cursive, sur des toiles, qui seront exposées, pour s’en expliquer. Il faudra attendre le samedi 8 avril pour avoir un soupçon de réponse. Et ce n’est même pas vraiment certain ! La « Camisole de la folie ordinaire » revisitée par Picajo, sera également exposée. Peut-être une amorce d’explication ? Qui ira… verra !