800 interventions en 2016
Jeudi 9 mars, au manoir du Lou, les gradés et gendarmes des brigades de Jugon-lesLacs, Broons, Caulnes se réunissaient pour l’inspection annuelle de leur communauté de brigades. L’occasion de présenter le bilan des événements de l’année écoulée, activité impactée par l’état d’urgence qui nécessite beaucoup plus de présence dehors.
130 militaires
Le commandant de la compagnie de gendarmerie de Dinan, Bruno Graffouillère précise, qu’il est à la tête de 130 militaires répartis dans le secteur de Dinan, soit une vingtaine de communes de Lamballe Terre et Mer et sur les territoires de Matignon, Plancoët et Ploubalay.
Les brigades de proximité de Jugon-lesLacs et de Broons sont respectivement dirigées par les adjudants-chefs Jérôme Fontaine et Franck Dosset sous le commandement de l’adjudant-chef Eric Lecrenay qui dirige aussi la brigade de Caulnes.
800 interventions
Cet ensemble de trois brigades compte actuellement douze officiers de police judiciaire et six agents.
800 interventions à travers le territoire ont été effectuées pendant l’année 2016. Il est constaté une légère augmentation de la délinquance, une hausse des infractions génératrices d’accidents de la circulation et des affaires économiques et financières.
Tous les intervenants ont insisté sur les efforts de la gendarmerie pour la sécurisation, la prévention et l’aide sous forme de conseils lors de manifestations, tout en mettant en avant la nécessité d’une vigilance accrue de la part de tous.
« Nos principaux objectifs sont en priorité la lutte contre les cambriolages, avec une occupation jour et nuit de tout le territoire. Nous intervenons également dans les établissements scolaires pour la prévention contre les stupéfiants mais aussi en répression sur la voie publique » , explique le commandant Bruno Graffouillère, qui déclare aussi : « Nous avons également en ligne de mire l’insécurité routière avec un accroissement des contrôles. Ces infractions sont dues à la conduite d’un véhicule sous l’emprise d’alcool, à des vitesses excessives et nonport de la ceinture de sécurité » .
Et l’officier de préciser que la lutte contre la radicalisation fait désormais partie des actions engagées par la gendarmerie.