Le rock progressif très ouvert d’Organik
Le groupe dinannais Organik s’est produit samedi dernier au Labo, à l’occasion du concert d’hiver de l’association Jazz en place. Rencontre avec Mickaël Pasquet, porteparole du groupe.
Le Petit Bleu : Comment est né le groupe ?
Mickaël Pasquet : Nous l’avons créé en 2003 avec une bande de potes musiciens, sous le vocable Organik Sound Electra. Ce terme « organique » a été choisi avec l’idée de faire une musique très vivante mais aussi très noire avec mélancolie et poésie à la Baudelaire. Nous étions quatre au début : moi au synthétiseur et chant, mais aussi compositeur, Florent et Vincent Guivarch’ respectivement à la batterie et guitare-chant, Vincent Desprès à la basse. Puis en 2010, Jean-Marie Jouan a remplacé Vincent Guivarch’, et en 2014, Anna Schwartz, une chanteuse, nous a rejoints.
Vous êtes étiqueté rock progressif mais votre spectre musical est plus vaste ?
Nous avons démarré sur un projet de musique Dub, issue du reggae avec un côté rock. Aujourd’hui, nous abordons des horizons de musiques différentes, avec une culture commune mais un panel varié, d’où ce rock qualifié de progressif ! Notre musique est une sorte de compromis entre nos inspirations personnelles issues du hip-hop, du jazz, d’Afro beat et toujours sur une base rock. Notre son est marqué par une fibre très particulière : les claviers et la section rythmique sont très présents, dominants même.
Quid de vos textes ?
Nous ne jouons que des compositions personnelles, aujourd’hui fortes d’une douzaine de titres. Des textes équivoques pour que chacun puisse se les approprier. Ce sont des morceaux expérimentaux toujours raccrochés au fil conducteur du son originel.
Des projets ?
Nous avons beaucoup joué dans les cafés l’an passé afin de nous faire connaître. Nous souhaitons faire des scènes plus importantes en 2017 et diminuer la quantité de prestations. Nous serons à la Nouvelle Vague de Saint-Malo le 5 mai, et attendons d’autres rendez-vous en cours de négociation dans le Grand Ouest. Après un premier album « Space people » paru en 2008 et un EP de trois titres l’an passé, nous travaillons à un second EP de quatre à cinq titres, qui devrait sortir d’ici la fin de l’année.