Bobital : une affiche prometteuse
Vianney, Martin Solveig, Kasabian, Calypso Rose, Olivia Ruiz ou encore Petit Biscuit : l’affiche de la 9e édition de l’Armor à sons, révélée la semaine dernière, est pleine de promesses. Les organisateurs espèrent, comme l’an dernier, afficher complet !
Fidèle à sa ligne directrice, l’édition 2017 du festival de Bobital mêle valeurs sûres et artistes en devenir. Entre le rock des Kasabian, le rap déjanté de Lorenzo, le reggae de Jahneration, l’électro de Martin Solveig, Petit Biscuit, The Shoes et Ofenbach, la soul d’Emane, ou la musique caribéenne de Calypso Rose, la chanson française sera également bien représentée avec Vianney, Fishbach ou Olivia Ruiz. Questions à Loïc Communier, président de l’association organisatrice et Faustine Vasse, directrice de production.
Le Petit Bleu : La programmation 2017 a-telle été compliquée à établir ?
Faustine Vasse : Comme toujours, c’est assez compliqué. Notamment parce que nous ne sommes pas un festival spécialisé. On propose tous les styles de musique, pour un public très large. On fait attention à ce que la programmation soit équilibrée et puisse répondre à toutes les attentes. Forcément, on se colle à l’actualité musicale et aux artistes qui sont en tournée. Mais on fait aussi en sorte d’avoir les groupes qui commencent à monter…
Qui sont-ils cette année ?
Faustine Vasse : On ne voudrait pas leur porter la poisse ! Mais par exemple, Fishbach et Ofenbach, encore peu connus du grand public, vont certainement « exploser » l’an prochain. Le budget consacré à la programmation at-il augmenté ?
Faustine Vasse : On est quasiment sur la même enveloppe. C’est à dire 35 % de notre budget global. Cette affiche a-t-elle le potentiel pour faire complet comme l’an dernier ?
Faustine Vasse : On l’espère. On l’a faite pour ça ! Pour la première fois, vous proposez un avant-festival pour les enfants…
Loïc Communier : Ce projet était dans les cartons depuis deux ans. L’idée, c’est de continuer à élargir notre public. De permettre à des enfants de milieu rural, mais aussi à des élèves d’IME, d’accéder à des spectacles. Au-delà de ça, il s’agit de leur faire découvrir les coulisses, l’univers du festival.
Faustine Vasse : On a choisi de leur proposer « Electro-Monde » par Mosai et Vincent. C’est à la fois un concert rock et électro, et un spectacle vraiment adapté au jeune public. L’an dernier, le Bo’village proposait des animations gratuites en marge du festival. Est-il reconduit ?
Loïc Communier : Oui, et il ouvrira dès le jeudi pour les enfants. On veut aussi continuer à soigner le lieu pour mieux accueilir les festivaliers et travailler le decorum…
Faustine Vasse : Les équipes bénévoles ont engagé un gros travail pour faire de ce village un vrai village… gaulois, en lien avec le thème de notre édition.
« L’engagement exceptionnel des bénévoles »
Finalement, contrairement à ce que vous aviez laissé entendre, vous ne vous reposez pas sur vos lauriers pour cette édition…
Loïc Communier : On avait dit, à l’AG, qu’on mettrait le pied sur le ballon en vue de la 10e édition. Mais ce n’est pas possible si on veut durer… Notre force, c’est l’engagement exceptionnel des bénévoles. C’est sidérant ! Avec eux, on pourrait mettre un festival sur la lune !
Faustine Vasse : On est également impressionné par le nombre de structures qui nous contactent. On est fier de pouvoir les intégrer ou les aider à aller plus loin dans leur projet. Par exemple, on va soutenir la création d’une caravane à jeux avec le Groupe d’Entraide Mutuelle de Dinard, grâce aux adhésions des membres de l’asso. Notre projet rassemble les gens, c’est une reconnaissance.