Jessica n’est pas qu’une « Paresseuse » !
Trésorière de l’association qui organise le festival « Paresson », elle est surtout à sa manière une militante engagée. En faveur du handicap et de l’environnement.
Jessica Ménard est la trésorière de « Ramène ta Fraize », l’association rouillacaise « des fraiziers dans le vent » qui présente depuis quatre ans le festival aoûtien de palets, reggae, sons : « Paresson ».
Un festival qui a pour particularité, et pour les spectateurs, son droit d’accès. Ici, on ne paie pas son billet d’entrée. Mais plus simplement solidaire, les organisateurs demandent au public d’apporter quelques bouchons plastiques ou lièges à l’entrée du festival, qui seront ensuite distribués à l’association Les Bouchons d’Espoir 22.
Recyclage
Dernièrement, Jessica avait réuni Anita Gillard- Pécheux, Christian Rongieux de l’association des Bouchons pour leur remettre les 430 kg collectés lors de la dernière édition 2016 du festival Paresson.
L’occasion pour Anita GillardPécheux, la présidente départementale de l’association, d’expliquer : « Notre but est d’aider financièrement les jeunes enfants et adultes de grande dépendance de moins de 40 ans, résidant dans les Côtes d’Armor. Nous sommes solli- cités par les services sociaux pour l’achat de matériels, fauteuils, poussettes adaptées, appareillages spécifiques, aménagements de maisons, de logements, de véhicules, des soins… en complément des aides de l’État. Notre association récolte des bouchons plastiques et de liège que nous vendons à deux usines de l’Oise et de l’Eure-et-Loir qui recyclent ces matériaux. Nos partenaires sont les écoles, les lycées, les entreprises, les mairies et les associations dont Ramène’ta’Fraize, ici à Rouillac. »
514 tonnes
Quelques chiffres : 108 360 € d’aides distribuées depuis 2013 ce qui représente 514 tonnes vendues et 3 429 m3 de moins dans la nature ou partis en fumée.
Pour Jessica Ménard et son association, c’est un moyen d’aider les autres : « Doit-on attendre d’être concerné pour commencer à faire quelque chose ?», s’interroge la jeune femme.
De toute évidence, elle, elle a sa réponse.