Prendre de la hauteur
Jeudi 25 mai, Ascension pour les uns, ascensions pour les autres avec la troisième édition du 15,5 km plancoëtin.
L’an passé les organisateurs plancoëtins affichaient la bannière de l’Association des Riverains de l’Arguenon-Plancoët. Ce n’est plus le cas cette année mais cela passe par une forme de reconnaissance. Éric Sautron : « Nous remercions l’ARAP de nous avoir accueilli lors des deux premières éditions. Mais nous voulions, en plus de proposer notre trail, réunir les coureurs du secteur dans une structure ».
Ainsi est tout naturellement né Plancoët-Arguenon Running. Avec déjà presque 80 adhérents et une parité hommesfemmes ! Et donc toujours ce trail à mettre en place pour ce nouveau club.
L’an passé la météo avait contribué à faire passer un cap à ce rendez-vous. Pas moins de soixante coureurs avaient ainsi validé leur inscription le jour de la course. Plus tard, ils furent 328 à rejoindre la ligne alors qu’en 2015 ils étaient 274. Ce qui, en passant, était déjà un très beau score pour un nouveau-né.
Mais il ne faut pas résumer cette réussite à quelques rayons de soleil toujours bienvenus. Le parcours a son charme. Il permet de prendre de la hauteur et offre ainsi un regard périphérique sur Plancoët et ses environs. C’est que l’on montera dans ce qui est un vrai trail. On pense en particulier à la côte de la source Sassay et à la remontée de La Roche de Velleda qui mènera les athlètes en haut du Tertre.
« C’est vrai, c’est vallonné, mais nous avons aussi des sous-bois. Des beaux paysages et des belles vues », souligne Éric Sautron. Ce ne sont sans doute pas ceux qui luttent pour les premières places qui en prendront plein les yeux ! Ni qui en profiteront le plus longtemps.
L’an passé, David Massart n’avait pas reconduit les erreurs commises lors de la première édition. En ne se mettant pas dans le rouge trop tôt, il a su prendre le dessus sur le quatuor infernal de Plumaugat Athlétisme : Anthony Saudrais, Guillaume et Étienne Poulard et Pierre-Marie Thomas.
Chez les dames Émilie Perrot avait contenu Marie-Hélène Anne et Jeanne-Élisabeth Daugan.
Quand on demande ce que souhaitent les organisateurs de Plancoët- Arguenon Running pour cette troisième année ils répondent unanimes : « Quand tu dépasses les 300 coureurs, tu ne peux qu’être content. Reste l’inconnu du temps qu’il fera ».