L’ancien maire de Bobital répond à son successeur
Suite à l’article paru dans le Petit Bleu du 20 avril intitulé « On nous a traités de voleurs ! », qui faisait suite à l’augmentation des indemnités des élus, Denis Riaux, ancien maire de la commune, répond aux diverses affirmations de Jacky Heuzé, maire.
« 45 000 € d’écono
mie ? C’est faux. » « L’enveloppe d’environ 30 000 euros a été reconduite. Aucune économie n’a donc été faite, comme j’ai pu le lire, il aurait fallu les baisser ! Il faut savoir que certains maires ne prennent pas ces indemnités dans de nombreuses communes quand ils sont retraités. » Denis Riaux continue en rappelant « qu’un élu est avant tout un bénévole au service des habitants 24 heures/24 et que Bobital se situant dans la tranche inférieure des communes de 1.000 à 1.500 habitants. Dans un contexte d’économie et de baisse des
dotations, il aurait été judicieux de prendre en compte la strate inférieure… surtout quand on n’a aucune baisse de revenus pour représentation et absence au travail en tant que retraité. Il est normal que les gens s’insurgent contre ces augmentations ! » Un emprunt toxique ?
C’est faux. « Il n’y a jamais eu d’emprunt toxique dans les finances de Bobital. Il s’agissait tout simplement d’un emprunt court terme classique dans l’attente de la récupération du FCTVA et du versement des dernières subventions des investissements réalisés l’année précédente » argumente Denis Riaux. Seul problème selon lui : « La seule contrainte était que la banque porteuse « DEXIA » de cet emprunt n’existait plus et que l’Etat repreneur des encours a mis beaucoup de temps à régulariser la reprise des créances existantes et à proposer des conditions de remboursement. »
L’i nvestissement dans la restructuration de l’école ? Un futur gouffre financier.
Denis Riaux n’est pas tendre avec son successeur à la mairie en ce qui concerne la restructuration de l’école. « Le projet est loin d’être modeste comme promis au départ. Il devrait atteindre au final plus d’un million d’euros… On dépense sans compter les impôts des administrés, des impôts qu’ils augmenteront pour le projet de l’école et pour payer les indemnités ! Ce projet était prioritaire mais il aurait été plus raisonnable si cet investissement avait été réalisé en plusieurs étapes et sans augmentation des indemnités. »
Contacté Jacky Heuzé n’a pas souhaité répondre pour l’instant aux propos de son prédécesseur.