Feu le Yatou, vive le Cal’Bar !

Âgée de 46 ans, Pascale Ellena vient de reprendre le petit commerce du bourg de Saint-Solen, tenu jusqu’alors par Didier et Frédérique, et qui offre les services suivants : bar, épicerie de dépannage, dépôt de pain et de journaux (dont Le Petit Bleu). Mais ce n’est pas tout, rencontre.

D’où venez-vous ? Je suis née dans le Var, de parents boulangers. J’ai tenu un bar aux Champs-Géraux il y a 18 ans, puis j’ai dû trouver un travail en entreprise. J’étais opératrice dans une usine de fabrication de compresseurs de climatisation pour voitures. Je voulais reprendre une affaire depuis longtemps, la fermeture du Yatou m’en a donné l’occasion…

Qu’est- ce qui vous plaît dans le commerce ?

J’aime voir du monde, papoter, j’ai le goût du contact et des relations. J’aime bien l’aspect social de ce métier aussi, on rend service… Et bon écoute !

En plus du commerce, d’autres activités ?

Oui, nous continuons l’accueil des amoureux de billard anglais avec une salle dédiée et nous conservons le jeu de fléchettes électronique. D’autre part, j’ai aménagé une salle polyvalente dans les ex-appartements privés, avec jouets et livres, qui sert de salle de jeux pour enfants. Mais aussi, à l’occasion, pour jeux de société ou des réunions d’associations. Nous avons déjà accueilli les Amis de Walkern un samedi matin, pour un cours d’anglais. Enfin, je cherche des âmes charitables pour m’aider à rénover le boulodrome, fait de cinq cours de boules bretonnes, afin de reprendre également cette activité sur les 2 800 m du terrain jouxtant le bar. Des soirées à thème aussi ? Effectivement, vendredi dernier, nous avons accueilli la troupe ’ Les Pourquoi Pas’ (lire par ailleurs) qui nous ont entonné des chants de marins en soirée. Et le 26 mai, de 21 h 30 mn à 0 h 30 mn, le groupe Maracujah de Dinan, produira un reggae- pop au profit des mélomanes, dans le cadre de la soirée d’inauguration.

Vos premières impressions ?

Les Solennais ont l’air satisfaits, le fonctionnement du bar est bien parti. L’épicerie démarre plus doucement. Il faut être patiente, car les commerces de proximité dans les bourgs n’ont pas la vie facile. Je reste toutefois optimiste.

Pourquoi ce nom suggestif, Le Cal’Bar ?

Rien à voir avec l’intimité argotique des sous-vêtements masculins. Tout simplement un jeu de mots, fait d’une contraction de mon prénom Pascale et du mot Bar…