Des interrogations au sujet de l’antenne « Free »
L’implantation éventuelle d’une antenne de l’opérateur « Free » a été abordée en questions diverses lors du dernier conseil municipal. « Nous avons reçu un courrier en recommandé de la part de trois habitants, demandant l’annulation de cette implantation. De nombreuses questions y sont posées, nous avons transmis à l’opérateur pour qu’il y réponde, nous reviendrons sur ce point lors d’un prochain conseil municipal » a indiqué Claire Emberson, maire.
Une autre question est évoquée avant que Jacques Roux, élu, ne revienne sur le sujet de cette antenne : « Au départ, elle était prévue sur le toit de la mairie et cette option a été écartée en raison de la proximité de l’école. Ensuite, l’installer au camping a été évoqué, mais le camping est le point le plus bas de SaintJacut et cela revient à la mettre sur un mât de 30 m. 30 mètres c’est la hauteur d’un immeuble de 12 étages ! Les argu- ments développés dans le courrier des pétitionnaires me semblent tout à fait recevables, c’est en outre une nuisance visuelle pour les riverains, les campeurs. C’est un sujet important pour moi. »
Les pétitionnaires demandent à Free d’apporter la preuve d’un manque de couverture de son réseau sur la région ; ils se demandent si d’autres communes ont été sollicitées pour cette installation ; ils s’étonnent également du choix d’implantation : point le plus bas comme rappelé par Jacques Roux, site touristique attractif qui reçoit durant une période de l’année une forte densité de personnes, interférence avec les antennes des riverains… « Le terrain sert aussi, occasionnellement, de piste d’atterrissage pour l’hélicoptère du SAMU et autres, au vu de la hauteur du mât prévu il y aura certainement une nécessité de signalisation visuelle diurne et nocturne ? »
Autre motif d’étonnement des pétitionnaires, les travaux d’enfouissement des réseaux qui ont été effectués pour le plus grand plaisir des riverains concernés « mais là, on veut implanter dans un lieu situé à moins de 200 m de la mer, dans un terrain plat visible de toute la baie de Beaussais, une telle installation ? »
Outre l’aspect esthétique, ils évoquent des raisons de santé publique : « Le centre international de recherche sur le cancer a classé les champs électromagnétiques radiofréquences dans la catégorie des cancérogènes possibles » et demandent l’application du principe de précaution. Claire Emberson a répété que le courrier et ses interrogations étaient transmis à l’opérateur pour qu’il y apporte des réponses. « Nous ne délibérons pas aujourd’hui, nous reviendrons sur le sujet lorsque nous aurons ces réponses. »
« 30 mètres c’est la hauteur d’un immeuble de 12 étages ! »