Le Petit Bleu

Nadia Roz : « Féministe sur scène et en dehors »

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Nadia Roz, humoriste et comédienne, va investir la scène de SolenVal, à Plancoët, vendredi. Révélation du festival Les Marrakech du Rire 2015, cette pétillante jeune femme incarne, dans son premier spectacle, des femmes contempora­ines désopilant­es.

Le Petit Bleu des Côtes d’Armor : On vous découvre aujourd’hui sur scène, à la télévision *… avez-vous mis du temps à faire votre place dans le monde de l’humour ?

Nadia ROZ : J’ai surtout mis du temps à me décider ! Car à partir du moment où je me suis vraiment lancée, tout s’est bien déroulé pour moi… J’ai reçu des prix dans des festivals, j’ai rapidement été programmée à Paris. Auparavant, « dans le civil », j’étais secrétaire… et je me suis donné un an pour y aller à fond. Avec un objectif clair, pas devenir une star mais pouvoir payer mon loyer ! Votre spectacle s’appelle « Ça fait du bien ». C’est une promesse ?

C’est le credo, le programme… On est là pour laisser les problèmes de côté pendant une heure et se marrer. En fait, le spectacle n’avait pas de nom au départ. Les premières réactions des gens ont été « ça fait du bien ! ». C’était pas con comme titre… L’un de vos personnage­s emblématiq­ues est « tante Zumeta », coach sportive pour la femme domestique et très « cash » dans ses propos !

On ne s’attend pas à ce qu’elle prenne une si grande liberté et c’est ce qui la rend attachante… C’est un personnage inspiré de femmes que je connais, qui sont toutes des battantes. Vous définiriez-vous comme une humoriste fé- ministe ?

Je ne sais pas si je me définirais ainsi, mais oui, je n’ai aucun problème avec ce mot. Je suis féministe, humaniste, sur scène et en dehors. Florence Foresti est-elle un exemple pour vous ?

Elle a été la première femme numéro 1 dans l’humour, la première qui a « dépassé » les hommes. Elle a brisé le plafond de verre. Elle a démontré qu’être femme et être drôle, c’est possible… Fin du débat ! Etes-vous en train de préparer un 2e spectacle ?

Non, nous travaillon­s toujours à faire grandir celui-là, qui tourne depuis deux ans. Il évolue tout le temps. Certains textes vont partir, d’autres vont arriver. C’est important, car je ne veux pas m’ennuyer. Vous l’avez déjà joué en Bretagne ?

Oui, et c’est une région avec laquelle j’ai beaucoup d’atomes crochus. J’étais d’ailleurs en vacances en Bretagne, à Roscoff, dernièreme­nt. J’ai bu de la Plancoët toute la semaine !

« J’ai bu de la Plancoët toute la semaine ! » Propos recueillis par Bernadette RAMEL

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