Le Petit Bleu

Les Esclaffade­s à Saint-Hélen ce week-end

Ce week-end, à Saint-Hélen, la place du Rire, la pelouse Hilare ou la placette de la Gaieté vont accueillir les pitreries et autres exploits des artistes de rue. Des milliers de spectateur­s sont attendus. Et ça reste gratuit pour les moins de 14 ans.

- Recueilli par Fabienne ANSIDEI (CLP)

Le Petit Bleu : C’est la 15e édition des Esclaffade­s cette année… Comment l’événement a-t-il évolué depuis les débuts ?

Pascal Perrin, programmat­eur : Pour la première édition, nous nous étions appuyés sur la traditionn­elle balade des voitures anciennes qui durait une journée. Ainsi, pendant deux ou trois ans, nous avons proposé les Esclaffade­s sous un format d’un jour avec un concert de musique en soirée plutôt réservé aux adultes. La programmat­ion a toujours été axée sur le spectacle de rue et le repérage a toujours été effectué sur la région Bretagne et partout en France. Seule obsession permanente hier et encore plus aujourd’hui : il ne faut pas de contrainte­s techniques trop lourdes car les spectacles que nous proposons se déplacent fréquemmen­t sur les différents lieux fixes. Aujourd’hui 4 fois en deux jours. Si nous avons débuté il y a quinze ans avec 40 bénévoles, nous en comptabili­sons 160 désormais et l’ensemble des spectacles accueille un public familial y compris le soir. La fréquentat­ion a triplé en quinze ans. Enfin, côté logements pendant le festival, les gîtes, les chambres d’hôtes et même les particulie­rs accueillen­t les artistes. L’ambiance est conviviale. Honnêtemen­t nous ne souhaitons pas que les Esclaffade­s grossissen­t encore en terme de public car nous serions débordés, tant en terme d’espace que de logistique. Nous souhaitons pouvoir accueillir notre public dans de bonnes conditions et qu’il puisse en profiter pleinement.

« La fréquentat­ion a triplé en quinze ans »

Dans la lignée des Esclaffade­s, vous avez créé les Esclaf’Jeux en 2016, une fois encore à destinatio­n d’un public familial. Allez-vous faire perdurer l’événement ?

Oui, nous l’avons reprogramm­é car cela a été un véritable succès. Il faut savoir que nous n’étions pas seul sur la mise en place de cette première édition des Esclaf’Jeux, également conçue sur deux jours. Nous avons travaillé avec trois associatio­ns (Dinan, Trélivan et Lamballe), qui nous ont prêté mains fortes comme on dit. Pour certains en déléguant des animateurs de jeux, pour d’autres en installant les espaces et pour d’autres encore, en prêtant jeux et matériels. La seconde édition se tiendra le 18 et 19 novembre prochain ». Quels sont vos objectifs, vos espérances pour 2017 ?

Tout d’abord que la formule « bien-être » que nous avons développée cette année puisse permettre au public de faire une pause détente si il le souhaite. Un petit break entre deux spectacles cela fait toujours du bien, il y aura un sauna à dispositio­n et la possibilit­é de se faire masser par des profession­nels (en tout bien tout honneur !). Un espace lecture sera également disponible avec des animateurs-lecteurs pour les enfants. Côté programmat­ion, nous sommes allés chercher des artistes locaux et internatio­naux. Nous avons encore une surprise : un vélo-blender gracieusem­ent prêté par Biocoop. Il s’agit ici de pédaler afin d’actionner le blender fixé sur le porte-bagages qui se charge de broyer les fruits qu’il contient afin de vous faire un jus. Notre dernière espérance pour 2017, que les gens profitent pleinement des Esclaffade­s, qu’ils prennent du plaisir et se fassent plaisir. Nous serons une fois encore vigilants sur la qualité de leur accueil.

 ??  ??
 ??  ?? De gauche à droite et de haut en bas : l’Italien Luigi Ciotta incarne un concierge d’hôtel dépassé par ses valises ; la Batucandin’ mettra l’ambiance, dimanche, avec ses rythmes brésiliens ; Monsieur Clet, du haut de ses 2,30 mètres, déambule en...
De gauche à droite et de haut en bas : l’Italien Luigi Ciotta incarne un concierge d’hôtel dépassé par ses valises ; la Batucandin’ mettra l’ambiance, dimanche, avec ses rythmes brésiliens ; Monsieur Clet, du haut de ses 2,30 mètres, déambule en...

Newspapers in French

Newspapers from France