Crêpier, c’est un métier qui se prépare
La semaine passée, six candidats passaient leur Certificat Technique des Métiers (CTM) à l’Ecole nationale de crêperie du CFA. Le CTM est un diplôme de niveau 5, délivré sous la responsabilité de la Chambre de Métiers. Dès 8 h 30, les candidats étaient au Laboratoire pour recevoir leur sujet. Du salé, du sucré. Le deuxième jour, ils avaient à confectionner une galette sarrasin avec sa brochette de la mer et sa julienne de légumes et une crêpe de froment avec son duo de crème citron et orange et sa brochette de fruits.
En cuisine, deux jurys examinent tout : l’hygiène, les techniques, la fabrication, l’organisation, la tenue vestimentaire ; en salle trois jurys vont déguster les plats présentés et juger selon nombre de critères. Tout se passe comme dans un restaurant avec des convives. « Je dis toujours à mes élèves : mettez-vous à la place du client » explique Catherine Cogis, professeure de crêperie depuis quatre ans à l’Ecole Nationale de la crêperie.
Le CTM se prépare en deux ans. « Parfois en un an, si l’apprenti a déjà une expérience en cuisine » continue Catherine Cogis. « Crêpier, c’est un métier. Nos élèves pourront aller n’importe où, même à l’étranger, ils sont sûrs de trouver du travail » continue la professeure. C’est aussi un métier vers lequel on se tourne pour une éventuelle reconversion. « Tout est possible et ça vaut le coup d’essayer. Mais il faut se donner du mal. Toutes les semaines, nous recevons des mails pour des embauches en CDI » conclut Catherine Cogis.