DIDIER DÉRU.
Le candidat LR-UDI a perdu le second tour sur un score sans appel. Il n’a obtenu la majorité que dans une seule commune de la circonscription : La Chapelle-Blanche.
Forcément dépité, Didier Déru est le candidat malheureux de ce second tour. Il perd sur un score sans appel, n’ayant réuni que 35,83 % des suffrages exprimés (soit 14.980 voix sur 41.814).
« La forte abstention pose question »
Son adversaire de La République En Marche Hervé Berville, lui, n’est pas loin du Grand Chelem. Seule la petite commune de la Chapelle-Blanche ne lui a pas octroyé une majorité. Didier Déru, investi par les Républicains et l’UDI, y obtient 36 voix sur 61.
L’élu dinannais a donc rapidement reconnu sa défaite, dimanche soir. Puis a adressé ses « félicitations républicaines » au nouveau député, tout en lui promettant d’être « vigilant sur les dossiers de la circonscription » .
Du second tour, Didier Déru retient surtout le taux de participation inférieur à 50 % dans la circonscription. « Les électeurs ne se sont pas mobilisés, considérant que les choses étaient déjà faites. Cette forte abstention pose question. […] Le scrutin uninominal majoritaire à deux tours faisait de l’élection législative une rencontre entre le candidat et la population… Force est de constater que ce n’est plus le cas. »
Faire campagne n’aurait donc servi à rien ? « Aller à la rencontre des électeurs est toujours utile, répond Didier Déru. Mais pour le coup, on a eu un vote purement national. Sur le terrain, les gens demandaient quel était le bulletin du Président, ils ne connaissaient pas le candidat. J’avais l’impression d’avoir en face de moi M. Macron luimême. »