Le Petit Bleu

3 QUESTIONS À… PIERRE VINCENT

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Il est conciliate­ur de justice et règle des petits litiges lors de permancenc­es qu’il tient une fois par mois en mairie.

Comment êtes-vous devenu conciliate­ur de justice ?

Auparavant, je travaillai­s dans le domaine de l’automobile, mais j’ai toujours aimé le droit. Une fois à la retraite, durant trois ans, je me suis inscrit en Fac de droit à Saint-Brieuc et un jour j’ai lu un article où il était mentionné que l’on recherchai­t des conciliate­urs de justice, plus précisémen­t à Jugon-les-Lacs. Cela fait donc cinq ans que je suis bénévole et désormais en plusieurs endroits. À Saint-Cast, à Matignon, à Jugon-les-Lacs, à Plénée-Jugon, au tribunal d’instance et ici à Plélan-le-Petit, depuis trois ans.

Quels sont les problèmes que vous devez régler ?

La majeure partie des soucis vient de problèmes de voisinages, environ 70 %. Il s’agit de problèmes de branches qui dépassent, de bruit, de stationnem­ent, mais essentiell­ement les problèmes sont dus à la végétation. J’arrive à régler 50 % de ceux-ci, mais pas plus. Sur l’ensemble de mon secteur, je gère environ une centaine de dossiers par an, dont 30 à 35 sur Plélan. C’est effectivem­ent un gros secteur. Ce sont pratiqueme­nt toujours les mêmes litiges que je traite, il n’y a pas grand-chose de neuf à découvrir.

Comment se déroule une conciliati­on ?

Après qu’elles ont pris rendez-vous en téléphonan­t à la mairie, je reçois les personnes une demi-heure, le premier vendredi de chaque mois entre 14 h et 16 h 30, sauf en août. J’écoute les personnes et prends les références des autres personnes en cause, puis leur demande de prendre contact avec moi et si tout va bien, le problème se règle à l’amiable. Il peut m’arriver d’aller sur le terrain, bien souvent la visite fait gagner du temps. Si au bout de trois courriers, rien n’a bougé, il y aura un constat d’huissier pour que la demande soit recevable auprès du tribunal. Après cela n’est plus de mon ressort. Quelques personnes sont reconnaiss­antes lorsque le problème est réglé, mais très peu viennent me remercier. Il est à noter que nous sommes toujours à la recherche de conciliate­ur.

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