La fête des chevaux
Dimanche matin, sur le parvis de l’église, ils étaient tous réunis pour célébrer le traditionnel pardon de la « Saint Eloi » , vieux pardon qui existe depuis le Moyen Âge, au temps des Templiers.
Déjà à l’époque c’était une fête très importante avec trois jours de foire.
Elle a gardé tout son charme et continue d’être célébrée. Les propriétaires de chevaux se sont déplacés qui en calèche, qui à cheval pour ne pas manquer ce rendez-vous.
Pur sang
Environ 80 participants étaient présents pour assister devant la petite source du bourg à la traditionnelle bénédiction des chevaux.
Alignés bien en rang, seize chevaux attendaient avec patience : des Bretons, un espagnol, un appaloosa (cheval de selle originaire du nord ouest des Etats-Unis), mais celui qui a volé la vedette a bien été « Tigresse » , pur sang de 6 ans, accompagnée de son poulain « Houlenn (nom breton qui veut dire vague) d’Hotaly » , français pur sang âgé de trois semaines, dont la propriétaire Christelle Thomas parle avec tendresse : « Houlenn est super, il est sociable, avec un caractère génial, il se laisse faire, pas sauvage du tout, c’est que du bonheur avec lui » .
Tel un pèlerinage, les trois (dont une tirée par un âne) calèches, chevaux, cavaliers, et les religieux se sont rendus à pied à la source pour assister à la bénédiction des chevaux.
Comme l’a indiqué le père Bedfert, « on venait de très loin pour faire bénir ses chevaux. Nous allons donc bénir tout autant les chevaux que leurs cavaliers et cavalières » .