Le Petit Bleu

Pierre-Yves Briand s’impose en solitaire

Pour sa première participat­ion à Saint-André-des-Eaux, le Brétilien bat son record de marathon en 2h42’55 suivi par Mickael Jeanne et Mickael Hercouët.

- Xavier BIZOT (CLP)

En début de course, ils sont trois, trois au-dessus du lot, qui imposent un rythme soutenu pour la 37e édition du marathon de Saint-André-des-Eaux et la 9e étape du challenge du Crédit agricole. Ils ont pour noms : David Massart, Mickael Jeanne et Pierre-Yves Briand. À la micourse, ils passent en 1 h 27 mn. Derrière eux, Mickael Hercouët les suit à une minute. La première féminine, de la Réunion, Mireille Toussaint réalise le temps 1 h 54 mn à la mi-course. Le coureur de Rance Jogging, David Massart, va être le premier à lâcher prise. Il laisse donc Jeanne et Briand en découdre.

Pour sa première participat­ion, le Brétillien Briand va se montrer le plus fort et va s’imposer en solitaire. Il est plus que satisfait : « Première participat­ion, première victoire. Je ne pensais pas gagner. J’ai lâché David Massard un peu après la mi-course et Mickael Jeanne vers le 35e kilomètre. En 2 h 42’ 55, je réalise mon record personnel. Je n’avais jamais gagné sur route et j’étais très bien aujourd’hui. Il s’agissait ici à Saint-Andrédes-Eaux, pour moi de faire des kilomètres afin de préparer le Trail de la Côte d’Opale de 62 kilomètres. »

Arrivé deuxième avec un peu moins de 2 minutes d’écart, Mickael Jeanne avoue : « C’est une belle performanc­e, car j’ai 48 ans et le vainqueur seulement 35 ans. Il y a un mois, j’ai couru les 100 km de Cléder où je me suis classé quatrième. Pour ma 8e participat­ion, mon objectif était le podium. C’est chose faite. »

Le dernier marathon de Hercouët

De son côté, David Massart, qui reprenait, estime qu’il est normal qu’il ait un peu peiné à partir de la mi-course, ce qui n’a pas été le cas de Mickael Hercouët, le troisième : « Je suis parti à mon allure sans aller trop vite. Par la suite j’espé- rais que mes concurrent­s aient des défaillanc­es. Seul Massart a faibli. Monter sur le podium c’est super, d’autant plus que c’est mon dernier marathon. Je l’avais prévu suite à ma blessure de l’hiver. Désormais je me consacrera­i à des distances plus courtes. À 45 ans, cela devenait trop exigeant. »

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