QUESTIONS AU DÉPUTÉ HERVÉ BERVILLE
afin de changer les rapports de force entre les agriculteurs, les industriels de l’agro-alimentaire et la grande distribution. Pour la survie des habitants de la planète, il faut changer de modèle économique. Les agriculteurs doivent pouvoir vivre bien de leur travail qui est difficile et recevoir la juste rémunération de celui-ci. Pour moi, ce ne sont pas que des mots : mon engagement sera total, dans cette voie !
Vous êtes né au Rwanda. Pensez-vous que de jeunes agriculteurs bretons, devraient, dans le cadre de missions humanitaires ou au titre de la coopération et d’un service civique, aller apporter leur savoir-faire et leur aide à des agriculteurs africains ?
En tant qu’économiste de l’AFD**, j’ai travaillé au Mozambique et en Afrique du Sud sur des projets agricoles où les échanges internationaux avaient une très grande importance. Toutes les expériences sont bonnes à expertiser et à mixer, pour une fructueuse coopération, une agriculture moderne, responsable à caractère durable. Les Bretons sont connus pour être de gransd voyageurs. Mais les échanges doivent se produire dans les deux sens. Nos agriculteurs ont aussi à apprendre de leurs collègues africains, qui depuis des décennies affrontent des conditions climatiques très dures. Ils ont acquis une expertise qui doit pouvoir nous servir dans certains aspects spécifiques.
Vous viendrez au Quiou vers quelle heure ?
Avec 3 comices dans ma circonscription, au programme de la journée, cela va être un peu compliqué. Si le timing est respecté, je devrais être au Quiou, aux alentours de 15 h.